Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 05.02.2019 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 3254 fois

GARD Il roule avec des fausses plaques d'immatriculation : un policier municipal condamné

Dans la salle d'audience du tribunal correctionnel de Nîmes. Photo archive/ Objectif Gard

Un policier municipal d'Arles, âgé de 48 ans, a été condamné, lundi soir par le tribunal correctionnel de Nîmes à 4 mois de prison avec sursis et 1 000 euros d'amende.

Il lui est reproché l'usage quotidien de fausses plaques d'immatriculation. Des faits qu'il a reconnu en garde à vue et devant le magistrat. "C'est une faute, je le regrette amèrement", souligne à la barre ce fonctionnaire territorial en maladie depuis son interpellation en septembre 2018.

C'est un renseignement anonyme venu aux oreilles des gendarmes du Luberon, dans le Vaucluse, qui ont dénoncé le policier. Il aurait utilisé de fausses plaques d'immatriculation à cause de sept infractions liées à des excès de vitesse. Pour ne pas prendre d'amende et perdre des points supplémentaires, le policier municipal a eu cette curieuse idée de falsifier sa plaque. Une immatriculation qui existe vraiment mais qui concerne une automobiliste résidant dans le 93. Il a fait changer le zéro de son immatriculation d'origine en chiffre 8. Dans sa voiture, au moment du contrôle, il était en possession de sa matraque de service et d'une bombe lacrymogène.

"Il y a de quoi tomber des nues devant tant de bêtises, mais dans cette affaire vous êtes un délinquant" dénonce le procureur adjoint, Stanislas Vallat, qui réclame 4 mois de prison avec sursis, une suspension de son permis de 15 mois et la confiscation de son véhicule.

"C'est un homme fragile. Il a perdu pied dans le cadre professionnel et personnel", plaide maître Rémy Nougier pour le prévenu.

Le tribunal a sanctionné le policier mais il échappe à la confiscation de son véhicule et l'annulation de son permis comme réclamé par le parquet de Nîmes.

Boris De la Cruz

Faits Divers

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio