Publié il y a 5 ans - Mise à jour le 09.02.2019 - anthony-maurin - 2 min  - vu 1634 fois

NÎMES Qui aura la maîtrise d'oeuvre du futur Palais des Congrès ?

La Ville va lancer le concours.
(Photo Anthony Maurin).

Au loin à gauche, l'arrière du Musée de la Romanité. À droite, le parking dit de la CCI (Photo Anthony Maurin).

C’est une Arlésienne qui verra le jour à Nîmes et l’emplacement définitif est arrêté. Le Palais des Congrès de Nîmes sera en lieu et place de l’ancien hôpital Ruffy et du parking de la CCI, dans la continuité du Musée de la Romanité. Pourquoi ? Afin d’apporter une offre globale et cohérente dans le domaine de l’événementiel et du congrès sur la ville de Nîmes.

Ce projet s’inscrit dans la volonté d’accroître l’attractivité économique de la Ville de Nîmes en profitant de ses richesses patrimoniales et de son potentiel touristique tout en terminant une requalification urbaine de qualité pour cet îlot emblématique et stratégique dans le développement de la ville.

Le parking de la CCI (Photo Anthony Maurin).

La réalisation de cette opération nécessite d’avoir recours à un concours restreint de maîtrise d’œuvre, le montant des honoraires évalué étant supérieur au seuil de 221 000 euros HT et le marché de maîtrise d’œuvre comportant une étape de conception.

La procédure de concours se déroulera en deux temps. Une phase ouverte de sélection de candidatures à l’issue de laquelle l’acheteur fixe la liste des candidats admis à concourir après examen et avis motivé du jury sur les candidatures précédera une phase restreinte à l’issue de laquelle l’acheteur choisira le lauréat après examen et avis motivé du jury sur les projets.

Une friche qui sera bientôt un Palais des Congrès (Photo Anthony Maurin).

Le montant de la prime versée à chacun des quatre candidats admis à concourir est fixé à 170 000 euros HT (204 000 euros TTC). Pour Jean-Paul Fournier, « Le jury se réunira mi-mai pour choisir les quatre candidats qui rendront leur projet début octobre. Le choix définitif sera fait en décembre mais l’enveloppe fixée est de 35 millions HT. Pour le Musée de la Romanité, nous étions à 38 millions d’euros. Une fois le projet connu, nous partions à la recherche du financement. Pour l’actuel bâtiment de la CCI, nous préparons une consultation pour y installer un hôtel d’environ 150 chambres, complément indispensable au Palais des Congrès. Notre rôle est de lancer des projets ».

Et Catherine Bernié-Boissard, élue de l’opposition de gauche de rétorquer, « Vous lancez ce projet en fin de mandat, les travaux commenceront en 2022, soit deux ans après les municipales. Voulez-vous vous succéder à vous-même ? Vous avez annoncé tout cela à la presse avant même d’en parler en Conseil municipal ! »

Pour Yoann Gillet du Rassemblement national, « Nous nous félicitons de cette délibération, vous l’aviez annoncé une semaine après que nous ayons proposé, en 2014 lors de la campagne des municipales, un Palais des Congrès. Vous avez fait votre notre proposition. Pour l’hôtel de luxe à l’emplacement de l’hôtel de la CCI, c’est la même chose ! Nous vous soutenons dans cette démarche. Demandez un fonds de concours à Nîmes métropole pour financer le projet ! » Pour un autre écho de gauche, du Front de Gauche même, François Séguy l’avoue, « On est au moins un peu au courant de l’enveloppe ! Comptez-vous revendre le bâtiment ou gérer l’hôtel ? Ce Palais est Congrès est encore un équipement dont l’urgence n’est pas avérée… Piscines, écoles, crèches ont besoin de travaux ! La voirie a du retard, ce Palais des Congrès ne correspond pas à l’intérêt général ! Il sera le bienvenu quand tous les investissements prioritaires seront faits ! » La gauche nîmoise s’abstient du vote.

(Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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