AGGLO SPHÈRE Cambo Roujo veut donner des ailes au moulin de son coeur
L'année dernière, l'association Cambo Roujo a été une des lauréates de l'appel à projets #Dédé, initié par la communauté d'agglomération nîmoise pour soutenir et accompagner l'innovation au service du développement durable.
À La Calmette, pimpante petite commune de la Gardonnenque d'environ 2 000 âmes, le tissu associatif est solide comme les habitants du terroir et comme son patrimoine. Ici, tout le monde connaît le moulin à vent qui trône sur une colline à l’est du village, le premier bâtiment visible sur la gauche quand on vient de Dions par la RD 22. Fleuron symbolique du riche passé agricole de la commune, ledit moulin a quelque peu perdu de sa superbe, victime des outrages du temps.
Mais sous l'impulsion de l'association présidée par Gérard Blain et de ses dévoués bénévoles, l'édifice, passé au cours des siècles des mains du chapitre de Nîmes à celles de Pierre de Valfons en 1547, avant de tomber successivement dans les possessions des familles Folhaquier, Ardouin, du marquis Mathei de Valfons, puis à la famille Fabre avant d'échoir récemment à la municipalité, pourrait rapidement retrouver son lustre d'antan.
"Quand la mairie a décidé de le restaurer, j'étais très motivé pour sa sauvegarde. Il fait partie du patrimoine de La Calmette. Quand j'étais gamin, le moulin était notre terrain de jeu, s'enthousiasme le président de Cambo Roujo, Gérard Blain, un jeune retraité dont la famille est installée au village depuis plusieurs générations. Nous avons créé une association où toutes les compétences sont réunies autour d'un professeur d'Histoire, d'un agriculteur, du boulanger du village et d'une phalange de membres, tous très emballés par le projet."
Du pain avec de la farine bio locale
Bien décidés à sauver le chef-d'oeuvre en péril, "Lous cambo roujo" (Les "jambes rouges", le sobriquet des habitants de La Calmette, hérité du nom d'une herbe à tige rouge, la persicaire, abondante dans la plaine du Gardon) vont s'atteler à sa remise en marche et souhaitent se lancer ensuite dans la fabrication de farine et de pain traditionnel local bio. "Les travaux devraient débuter dans deux mois, assure le président. Il n'y a que deux entreprises françaises - des Compagnons du Devoir - qui restaurent des moulins. S'y adjoindront des entreprises locales."
En parallèle, des actions pédagogiques autour du thème du moulin communal sont déjà mises en place avec l'école du village. "Nous souhaitons faire du moulin un des carrefours du sentier de la Regeordane. Autour du moulin, les sentiers vont être aménagés et nous allons planter du blé bio sur des terres en jachère mises à disposition pendant cinq ans par la mairie", conclut le président Blain qui se réjouit que le budget de ce beau projet soit définitivement bouclé grâce à tous les partenaires institutionnels et la municipalité.
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