Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 03.04.2019 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 4537 fois

BARJAC Un homme roué de coups chez lui en décembre et décédé depuis : l'agresseur veut sortir de détention

(Photo d'illustration

La chambre de l'instruction de Nîmes juge ce mercredi 3 avril un homme d'une quarantaine d'années qui a fait une demande de remise en liberté. Il est mis en examen et écroué après son arrestation par les gendarmes de la compagnie d'Alès, le 19 décembre dernier.
Une arrestation qui fait suite à un "vol avec violence ayant entraîné une ITT de plus de 60 jours". Un vol ultra violent qui a ému le village de Barjac, dans le haut Gard, car cet habitant a été roué de coups et laissé à terre chez lui, inanimé. " Cet homme qui présente aujourd'hui une demande de remise en liberté est désigné par ses deux complices comme celui qui a mis les coups, qui a frappé la victime au sol, en lui mettant des coups de pied dans la tête", dénonce l'avocat général qui s'oppose fermement au contrôle judiciaire souhaité par le mis en cause. Ce dernier a reconnu l'agression même s'il la regrette.
Les faits : le 10 décembre dernier, un habitant du village, un ressortissant Hollandais d'une soixantaine d'années, était retrouvé à son domicile très violemment frappé. Il avait été agressé et volé deux jours auparavant. La victime a été hospitalisée. Cet homme de 62 ans n'est jamais ressorti de l'établissement de santé car, selon les expertises diligentées, il est décédé quelques semaines plus tard d'une septicémie.

Trois hommes mis en cause...

Il n'empêche... L'enquête a rapidement permis d'identifier trois hommes comme étant à l'origine des faits. Deux majeurs et un mineur interpellés le 19 décembre dernier. Dans ce dossier, deux personnes majeures ont été écrouées depuis, dont un brocanteur d'une quarantaine d'années, qui demande ce mercredi sa libération conditionnelle, et un jeune homme également mis en examen pour vol avec violence.
Un mineur a également été mis en examen pour les mêmes motifs. Ils se seraient présentés au domicile de la malheureuse victime en affirmant qu'ils étaient pompiers et qu'ils voulaient vendre un calendrier. La cour d'appel de Nîmes rendra sa décision le vendredi 5 avril sur un éventuel contrôle judiciaire du mis en examen et sa remise en liberté...
Boris De la Cruz

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