Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 07.04.2019 - abdel-samari - 4 min  - vu 3075 fois

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Comme tous les dimanches, Objectif Gard vous propose son cocktail d’indiscrétions politiques. Un apéritif hebdomadaire à déguster sans modération !

Le compte à rebours démarre. En 2013, un an avant les municipales, Objectif Gard créait l’événement avec un sondage présentant la situation politique à Nîmes. Six ans plus tard, votre journal remet ça ! Dès demain matin, vous découvrirez un sondage exclusif réalisé par l'institut spécialisé Opinion Way. L'occasion de saisir le poids des forces politiques et des personnalités nîmoises à quelques mois d'une échéance locale qui n'a jamais été aussi ouverte. Certains, comme Yvan Lachaud, se sont déjà déclarés. D'autres, comme le maire sortant, Jean-Paul Fournier, ou la députée Françoise Dumas, hésitent. Une troisième catégorie, enfin, imagine être en 2020 une alternative crédible à la Droite et au Centre qui gouvernent depuis maintenant trois mandats. Le phénomène de "dégagisme" connu par la France en 2017 avec l'élection du président Macron se répétera-t-il à Nîmes ? Les Nîmois font-ils toujours confiance à Jean-Paul Fournier ? Comment l'étiquette En Marche mobilise-t-elle l'électorat Nîmois ? Quelles sont les personnalités qui se distinguent ? Quelles sont les surprises ? Ce lundi matin, grâce à Objectif Gard, vous allez découvrir les résultats en matière de notoriété et de popularité de 14 candidats susceptibles de se présenter aux suffrages des Nîmois dans un an selon nous. Mardi, place aux deux hypothèses de 1er tour que nous avons imaginées. Et mercredi, nous vous proposerons les résultats des deux hypothèses de second tour. Loin de prétendre présenter un résultat définitif des Municipales 2020 à Nîmes, ce sondage Opinion Way commandé par votre journal vous offrira une meilleure lecture des tendances politiques qui se dessinent pour les prochains mois. Une fois encore, Objectif Gard créé l’événement et vous offre une information différenciée et exclusive.

Denat-Pissas, le diner des retrouvailles… Jeudi soir, le patron des Socialistes, Jean Denat, et le conseiller départemental, fraîchement réintégré dans la maison Jean Jaurès, ont partagé un repas « dans un lieu privé », commente Alexandre Pissas, soucieux de taire le nom du lieudit qui commence par Jérôme et termine par Nutile. Au menu des retrouvailles : le projet de rénovation urbaine de la commune de Vauvert, que dirige Jean Denat. « La SEMIGA que je préside possède un fort contingent de logements sociaux », relève M.Pissas. Pas de sujet plus politiques ? Même pas au dessert ? « Non, non », jure l’intéressé qui refuse de passer à table et nous laisse sur notre faim.

Le Gard fait-il encore rêver ? En octobre, le colonel Simonet, directeur du SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) prendra sa retraite. Pour préparer sa succession, l’entité vient de publier une offre d'emploi. Les candidats se bousculeront-ils au portillon ? Au SDIS certains sont dubitatifs… Au grade de colonel, les directeurs peuvent atteindre un pallier supplémentaire en devenant contrôleur général. Une belle fin de carrière - si et seulement si - leur tâche de directeur s’est déroulée sans encombre. Le mois de grève à Feuchères, en 2017, pourrait en échauder certains. Le comble pour un soldat du feu.

Thierry Procida candidat aux Européennes ? Finalement non. Pourtant, selon nos informations, Jean-Christophe Lagarde, le président du mouvement UDI, a proposé au centriste Nîmois une 11e place sur sa liste aux Européennes. Mais soucieux de préserver sa place privilégiée aux côtés d'Yvan Lachaud en cas de victoire l'année prochaine aux Municipales, Thierry Procida a préféré jouer la sécurité. Il faut dire aussi qu'il avait très peu de chance d'être élu député européen, L'UDI étant crédité de moins de 5% dans les intentions de vote en juin prochain...

Au Vigan, les pompiers inquiets. Vieille de plus de 30 ans, la caserne vigannaise a un grand besoin de travaux. Un total de 1,6 M€ pour isoler le bâtiment, refaire les vestiaires et construire un réfectoire digne de ce nom. Nouvelle doctrine oblige, le SDIS (Service départemental d’incendie et de secours) demande à ce que la commune lui cède d'abord le bâtiment. Seulement, cette dernière n’a pas payé sa contribution au SDIS depuis deux ans. Pis, le maire a traîné l'établissement au tribunal ! Mais l’une de nos sources se veut rassurante et indique que la commune a bien cédé la caserne contre l'euro symbolique. De son côté, le président Pissas devrait jouer le jeu et réaliser les travaux, une fois les démarches administratives bouclées.

Une rallonge pour les mineurs étrangers ? Les conflits internationaux, le changement climatique ou la pauvreté ont une influence sur nos politiques locales. En témoigne l'accompagnement des 800 mineurs étrangers actuellement pris en charge par le Département. En décembre dernier, la collectivité a prévu 10 M€ pour s'occuper des jeunes en 2019. "Il faudra sans doute ajouter 5 M€", commente l'une de nos sources. Du Mali à Nîmes, il n'y qu'un pas... 

Pont-du-Gard : 821 000 visiteurs en 2018. En février, le Pont du Gard a présenté à son conseil d'administration son bilan d’activité 2018. Un document qui donne un éclairage sur la gestion du site, dirigée depuis 2016 par le communiste Patrick Malavieille. Un peu plus de 821 000 personnes ont foulé l’aqueduc romain. Une légère baisse (- 80 000) par rapport à 2017. Elle s'explique, selon nos sources, « par la météo et les grèves SNCF. » Mais lorsque l’on regarde les années précédentes, la fréquentation était beaucoup plus importante : 1,5 million en 2014. Un chiffre jugé farfelu par l'une de nos sources : « c’était un calcul au doigt mouillé. Aujourd’hui nous avons les tickets pour savoir exactement qui est venu sur le pont. »

Yvan Lachaud béni des dieux ? C'est l'une des sœurs de l'Institut d'Alzon qui lui a appris la nouvelle. L'interview accordée par Yvan Lachaud dans Objectif Gard dans le cadre du lancement de sa campagne pour les Municipales 2020 a été diffusée le lundi 25 mars 2019. Un choix de date dicté par la stratégie politique et absolument pas par la foi catholique revendiquée du patron de l'Agglo nîmoise. Et pourtant ce jour là est précisément celui de l'Annonciation dans le calendrier liturgique romain. Une date sacrée proche de la Semaine Sainte (semaine qui précède Pâques) mais surtout située au coeur du Carême. Un signe plus qu'un autre que les dieux veulent frère Yvan à la tête de Nîmes. En ce qui concerne les Nîmois par contre, tous ne voient pas ça comme un augure favorable...

La rédaction

Abdel Samari

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