Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 01.05.2019 - abdel-samari - 2 min  - vu 707 fois

LE 7H50 de Guillaume Mollaret, nouveau président du Club de la presse du Gard : "On est une profession plurielle"

Guillaume Mollaret journaliste pour Le Figaro, Challenge, le Quotidien du médecin et du pharmacien, ... est depuis quelques semaines le nouveau président du Club de la presse du Gard Photo : AS/ObjectifGard

Guillaume Mollaret est depuis quelques semaines le nouveau président du club de la presse du Gard. Ce club a vocation à réunir les professionnels de l'information et de la communication pour échanger entre pairs. Il est l'invité du 7H50.

ObjectifGard : Pour quelles raisons avez-vous fait le choix de postuler à la présidence du club de la presse du Gard ?

Guillaume Mollaret : Cela fait quelques années que je suis investi dans l'association. J'ai été vice-président plusieurs années, c'est une activité qui m'intéresse. Il faut dire que notre profession est un peu solitaire en pratique quand bien même on travaille avec une rédaction. De mon côté, j'ai toujours travaillé seul, c'est dur quelques fois. J'ai besoin d'échanger, d'avoir des contacts réguliers avec mes consœurs et confrères. Et puis, le club de la presse permet aussi d'organiser des événements, de faire un travail de pédagogie sur notre activité, de parler de notre métier...

Le club de la presse du Gard a fait quelques jolis coups, notamment avec la venue de journalistes parisiens pour des débats...

Encore dernièrement, on a fait venir Georges Malbrunot, mais je pourrais vous parler de David Thomson ou encore d'Edouard Elias qui a des attaches dans le Gard. Notre motivation est de s'interroger sur notre activité, sur les pratiques différentes du métier. On est une profession plurielle.

En tant que président, quelles sont vos envies ?

Ce sera différent forcément, je l'ai dit à l'Assemblée Générale. Je n'ai pas la même organisation du travail que mes prédécesseurs. Des choses vont donc logiquement changer, tout en s’appuyant sur le travail réalisé notamment par Michel Pelamourgues pendant trois ans. Pour intéresser plus de journalistes, je veux, par exemple, appuyer sur des formations dédiées. Une session est prévue dans quelques mois sur le traitement du suicide dans les médias. Un sujet compliqué qui mérite de s'interroger sur nos pratiques. On organise aussi des formations sur la vidéo avec un journaliste qui travaille à BFM Paris. Je veux mettre à disposition du club mon réseau pour engager davantage le débat, la controverse. On va confronter nos idées pour avancer tous ensemble.

Comment définiriez-vous le paysage journalistique gardois ?

On a une chance extraordinaire. Le secteur de la presse ne s'est jamais aussi bien porté qu'aujourd'hui. On a un site Internet d'informations, un quotidien régional historique, des journaux d'annonces légales, deux télévisions, l'une privée et l'autre public (Via Occitanie et France 3), des magazines économiques comme La Lettre M ou La Tribune, une radio publique (France Bleu) et des radios privées lucratives et associatives. C'est un paysage super riche, ce n'est pas le cas partout. Les gardois ont de la chance d'avoir cette pluralité avec de l'info gratuite et payante.

L'émergence d'Internet est-elle un danger pour la presse ?

On pourrait le regretter, mais je crois que c'est une chance. Après, aujourd'hui sur Internet, les gens ont l'information tout de suite. On a tout ! Donc j'ai l'impression que l'on est moins curieux.

Propos recueillis par Abdel Samari

Abdel Samari

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