Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 10.05.2019 - corentin-corger - 2 min  - vu 8204 fois

VENDREDI GOURMAND Istanbul Kebab, ça veau toujours le coup !

Aydemir Anahtar gère l'établissement depuis plus de 25 ans (photo Corentin Corger)

La devanture d'Istanbul Kebab situé rue des Greffes (photo Corentin Corger)

En bons Gardois, nous avons nos petites habitudes gourmandes, des produits particuliers qui nous tiennent à cœur d'aller chercher là où nous sommes convaincus qu'ils sont les meilleurs. Cette rubrique propose, aux portes du week-end, de partir à la découverte de ces petits plaisirs comme autant de sources d'inspirations. Aujourd'hui, place au döner kebab mais pas n'importe lequel, celui d'Istanbul Kebab, installé à Nîmes depuis 1994. 

Chaque vendredi, nous mettons en avant un pan de la gastronomie dont nous raffolons. Si les produits locaux (pâté nîmois, fougasse d'Aigues-Mortes) ont forcément la part belle, à Objectif Gard l'exaltation des papilles dépasse notre territoire. Et forcément quand c'est le plus jeune de la bande qui s'y colle, son choix se porte vers la restauration rapide. Mais pas pour n'importe quoi ni n'importe où : le kebab, l'authentique, servi chez Istanbul Kebab. Le premier installé à Nîmes, en 1994.

Depuis plus de 25 ans la recette du succès d'Aydemir Anahtar est la même et seule la trancheuse électrique a remplacé le long couteau de ses débuts. Un petit local situé rue des Greffes, perpendiculairement au Boulevard Amiral-Courbet. Un lieu mythique qui a traversé les années et la fidélité de la clientèle, "ceux qui étaient au collège quand j'ai ouvert, viennent aujourd'hui avec leur enfant. On est à la deuxième génération", se réjouit le patron.

Trêves de bavardages, passons aux choses sérieuses. Né en Turquie, Aydemir a emporté la recette du kebab avec lui lors de son arrivée en France. Un simple sandwich pourrait-on croire, très utile en fin de soirée pour remplir un estomac où les liquides ont pris le pas. Pas chez Istanbul, où ici le kebab se déguste. D'ailleurs Aydemir ne cuisine quasiment que sa spécialité. Quand on a un bon produit, pourquoi s'éparpiller. Premier choix cornélien, celui du pain. La galette légère ou le pain moelleux ? La gourmandise n'a pas de limite et nous prenons les deux.

Place ensuite à la viande, cuite à la mode döner, c'est à dire verticalement sur une broche, délicatement découpée par un geste qu'Aydemir maîtrise les yeux fermés. "Ici la viande, c'est 100% du veau", précise t-il. Peut-être une première partie de réponse pour justifier les échos que ce kebab serait le meilleur de Nîmes. Un choix sur le veau plutôt que l'agneau que le chef explique pour la tendreté de la viande. Mais que serait un kebab sans le triptyque de légumes : salade, tomate, oignons.?

Entre galette et pain, difficile de choisir (photo Corentin Corger)

Dernier choix terrible, la sauce. "Si le kebab est bon, pas besoin de sauce", ajoute Aydemir. Mais ce dernier nous convainc de goûter sa sauce blanche faite maison, celle associée de tout temps au kebab. C'est peut-être l'élément principal du succès d'Aydemir et une recette secrète bien conservée. "Je vous dirai juste qu'il faut une base avec un yaourt". Nous n'en saurons pas plus et c'est tant mieux. Chaque gourmandise conserve une part d'inconnue qui fait tout son charme. C'est enfin l'heure de déguster, comme d'habitude le goût est au rendez-vous. Cela fait 25 ans que c'est le même mais on ne s'en lasse pas !

Corentin Corger

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