Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 05.06.2019 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 1188 fois

DIGUE D’ANDUZE Le Département interpelle ses partenaires

La digue d'Anduze. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Après avoir engagé 6 M€ pour sécuriser la digue, le Département attend toujours les aides financières de l’État et de la Région.

« Il ne faut pas exagérer ! » C’est le cri d’alerte de Denis Bouad, le président d'un conseil départemental du Gard qui, en février, a démarré des travaux pour sécuriser la digue d’Anduze. Construit en 1850, l’ouvrage bouge anormalement.

Alors qu'il est actuellement interdit aux poids lourds et surveillée de près, les travaux concernant cet ouvrage consistent « à mettre des tirants en fer dans la digue puis à construire un mur de confortement qui lui permettra de ne plus bouger », expliquait l’élue EELV (Europe écologie les verts) du canton, Geneviève Blanc.

Au total, une enveloppe de 6 M€ a été débloquée dans l'attente de recevoir les subventions d'autres partenaires. « J’ai eu une promesse de l’État d’un financement à 40% et d’une subvention de l’Europe et de la Région à 20% chacune », explique Denis Bouad, qui ne voit toujours rien venir.

Fin des travaux le 15 juin

« Pour l'instant, il n’y a que le Département qui finance. Alors la décision a été prise de finir ces travaux sur 110 mètres », regrette-t-il. « On finit les travaux le 15 juin. On regardera ce que disent nos capteurs et on regardera le risque. Chacun prendra sa part de responsabilité. Je prendrai la mienne. »

Selon une autre source proche du dossier, « on a toutes les entreprises sur le dos, notamment celle des travaux publics ou celles spécialisées dans la vente de matériaux, parce que les camions sont obligés de faire des détours. La vallée représente un bassin de 450 emplois. » Une préoccupation vouée à s’intensifier à l’approche de la saison estivale.

Coralie Mollaret

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