Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 21.06.2019 - elodie-boschet - 2 min  - vu 491 fois

ALÈS Conseil d’agglo : compte administratif, abattoir et trésoreries sur le tapis

Conseil de communauté à l'Atome. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Parmi les débats ayant rythmé le dernier conseil de communauté d’Alès Agglomération, les résultats du compte administratif 2018 ont été présentés par le président, Max Roustan, l’abattoir a été évoqué par l’opposant Jean-Michel Suau et la réorganisation des finances publiques sur le territoire a été pointée du doigt par Patrick Malavieille.

Parmi les 31 délibérations à l’ordre du jour, le compte administratif de la communauté d’Alès Agglomération 2018 – consolidé à 789 603€ en positif –  a été approuvé et commenté avec fierté par le président, Max Roustan. « Les résultats sont exceptionnels et je salue le travail tout aussi exceptionnel des agents, sans augmentation d’impôt et sans réduire les subventions aux associations, ni le service public. »

Après une logorrhée de chiffres, comme « la baisse de la dette de 10% », « l’épargne nette qui s’est accrue de 2,2 millions d’euros », ou encore « la capacité de désendettement qui est passée de 8,1 ans à 5,2 ans », le silence précédant les débats a été brisé – sans surprise – par l’élu communiste Jean-Michel Suau.

« À vous entendre, commence-t-il, tous les voyants seraient au vert. Mais je crois que la réalité est plus complexe et que l’Agglo d’Alès est en souffrance d’un pacte dit de confiance qui contraint les collectivités à s’imposer elle-même des politiques d’austérité. » Et d’enchaîner sur la problématique de l’abattoir municipal menacé de fermeture : « On est d’accord, la Ville ne peut pas supporter seule sa gestion. C’est pour cela qu’il faut travailler les coopérations. Le Pôle métropolitain, la chambre d’agriculture, les filières d’éleveurs et les collectivités régionales et départementales devrait également participer à cette démarche. Car demain, si rien n’est fait, c’est 50 emplois qui vont être supprimés. »

Max Roustan voit rouge et le ton monte : « Je commence à en avoir ras-le-bol d’entendre vos conneries […] Le Département, la chambre des métiers, la Région : tout le monde est parti en courant !  Alors vos histoires, vous vous les mettez là où je pense, ça suffit, terminé ! »

Retour au calme avec l’intervention du maire de La Grand’Combe et vice-président de l’Agglomération, Patrick Malavieille, qui souhaite tirer la sonnette d’alarme sur la réorganisation des services de la direction générale des finances publiques. « Celle-ci prévoit purement et simplement la disparition des trésoreries, c’est-à-dire des perceptions, avec la création d’accueils de proximité qui se feront, devinez où ? Dans les mairies ! Et au moment des coups de bourre, les personnels des collectivités territoriales pourraient être mis à contribution. Sur notre Agglo et Cèze-Cévennes, ça veut dire la fermeture des perceptions de Saint-Ambroix, La Grand’Combe, Anduze. Il paraît qu’on va être consultés, mais j’invite d’ores et déjà à être attentifs à ce qu’il va se passer. » Sur ce sujet, Max Roustan a assuré avoir déjà envoyé à une lettre au ministère pour dire son opposition à cette nouvelle orientation.

Élodie Boschet

Elodie Boschet

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