Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 21.06.2019 - elodie-boschet - 2 min  - vu 624 fois

ALÈS Eau et climat : le Gard prépare l’avenir

Geneviève Blanc, vice-présidente du Département déléguée à la prévention des risques, Denis Bouad, président du Département, et Sébastien Chazot, directeur de projets pour BRL. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Face au changement climatique, le Département du Gard a engagé une réflexion autour de la gestion de la ressource en eau pour les années à venir. Pour trouver des solutions adaptées, cette initiative fait appel à une multitude d’acteurs. Mercredi, une réunion de concertation était organisée à Alès.

Elle peut tomber en abondance, être parfois dévastatrice, mais aussi manquer cruellement lors des épisodes de sécheresse. Dans le Gard et peut-être plus qu’ailleurs, l’eau fait souvent le yoyo. Avec le changement climatique qui a démarré depuis les années 1980, le risque d’un déficit chronique de cette ressource indispensable est à craindre.

Les prévisions pour les prochaines décennies sont alarmantes, comme l’explique Sébastien Chazot, directeur de projet pour le groupe BRL ingénierie : « Quoi qu’on fasse, le réchauffement de la planète va se poursuivre. Cette hausse des températures a pour conséquences l’augmentation de la sécheresse des sols, la baisse des débits des cours d’eaux et de la recharge des nappes. » Les Cévennes sont particulièrement touchées et se réchauffent deux fois plus que le reste du département : en trois décennies, on enregistre une hausse de 1,6 degrés sur ce secteur.

Préserver la ressource

Afin de garantir durablement l’accès à l’eau, le Département – soutenu par la Région et l’État – a confié au groupe BRL la réalisation d’une étude prospective visant à analyser les besoins futurs en eau afin de pouvoir, ensuite, proposer des solutions pour prévenir d’éventuelles pénuries. « Que ce soit pour développer le tourisme, préserver notre agriculture et ses produits de qualité, ou alimenter les industries, nous avons besoin d’eau !, lance Denis Bouad. Il nous faut mettre en place des actions innovantes ainsi que des méthodes modernes d’irrigation. Des solutions, il en existe. »

Pour les identifier et étudier leur faisabilité, le Conseil départemental mise sur la concertation avec tout un panel d’acteurs et d’usagers de l’eau. Trois réunions territoriales ont ainsi été mises en place, dont l’une s’est déroulée mercredi soir à la maison du peuple de Tamaris, à Alès, en présence d’une assemblée particulièrement sensible à cette problématique.

Élodie Boschet

Elodie Boschet

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