Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 02.07.2019 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 2242 fois

PONT DU GARD L’aqueduc peut-il supporter le Tour de France ?

Le pont Pitot a été construit en 1745, sous la direction de Henri Pitot (Photo : droits réservés)

L’État a demandé au Conseil départemental de réaliser une étude pour s’assurer que le Tour de France ne détériorerait pas le site classé à l’Unesco.

Feu vert pour le Tour de France. Le 24 juillet, les cyclistes s’élanceront depuis le Pont du Gard pour la 17e étape de la compétition sportive. Si les coureurs ne sont pas connus pour leur embonpoint, la caravane du Tour, en revanche, a un tantinet inquiété les services de l’État, soucieux de préserver le site classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Dans le viseur particulièrement : la résistance du pont Pitot. L’édifice de 15 000 tonnes construit en 1745. « Au départ, plusieurs techniciens se sont moqués et ont été sarcastiques, en disant que le pont avait connu de nombreux passages… On rigole, on rigole, mais quand il fallait signer et s’engager, personne n’a voulu le faire ! », commente l’une de nos sources. 

Une étude à 6 000€

Pour s’assurer de la robustesse du pont, une étude d’environ 6 000 € a été commandée par le Département. Les ingénieurs Norbert Aigoin et Olivier Mouton se sont chargés de l’expertise. « Ils ont établi qu’un camion de pompiers de 13 tonnes pouvait passer sur le site. Tout est donc validé ! », commente le président de l’EPCC Pont du Gard (Établissement public de coopération culturelle), Patrick Malavieille.

Si le préfet, Didier Lauga, a donné son accord, en lien avec les Bâtiments de France, il a toutefois exigé «  la préservation des graffitis des compagnons du Tour de France. » Un autre tour de France, celui des tailleurs de pierres qui ont construit, à la sueur de leur front, l’édifice du XVIIIe siècle. Au Pont du Gard, à chacun sa sueur…

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com 

Coralie Mollaret

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