Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 06.07.2019 - thierry-allard - 2 min  - vu 834 fois

BAGNOLS Une classe de l’école Maria-Montessori ferme : les parents d’élèves inquiets

(Photo d'illustration : Thierry Allard / Objectif Gard)

À la rentrée de septembre, l’école maternelle publique Maria-Montessori de Bagnols aura une classe de moins. L’Association des parents d’élèves (APE) s’en inquiète et craint une disparition à terme de la petite école.

Seules deux classes subsisteront à la rentrée. La mairie est pointée du doigt par François Giraud, président de l’APE de l’école : « On met cette fermeture de classe sur le compte de la politique de la mairie, qui a accepté au moins cinq dérogations. » Pour lui c’est clair, « la mairie a privilégié l’école Jules-Ferry, qui pendant ce temps a une réouverture de classe. »

La raison serait simple : l’école Maria-Montessori n’est pas un groupe scolaire mais une école maternelle non adossée à une école primaire. Donc, « quand les parents ont le grand frère ou la grande soeur en primaire, ils veulent regrouper les fratries », explique François Giraud. En clair : le groupe scolaire Jules-Ferry, qui regroupe maternelle et élémentaire à quelques centaines de mètres de l’école Maria-Montessori, bénéficierait de cette situation, avec un maire qui « aujourd’hui accepte ces dérogations, alors que jusqu’ici ce n’était pas le cas », affirme le président de l’APE.

Une APE qui demande au maire de « s’exprimer » sur l’avenir de cette école, qui avec un peu moins de 60 élèves et seulement deux classes l’année prochaine pourrait se retrouver menacée. « C’est un vrai lieu de mixité. Ce serait dommage qu’elle ferme », résume François Giraud.

"Des fluctuations importantes..."

Du côté du maire, Jean-Yves Chapelet, on affirme que « dans cette école on a des problèmes d’effectifs et de dérogations récurrents, comme à l’école Jean-Macé, deux écoles maternelles non adossées à une école primaire. » Le maire affirme faire « du cas par cas » sur les dérogations, et recevoir systématiquement les parents. « Mais de toute façon, j’ai accordé cinq dérogations pour Montessori. Si cinq dérogations mettent en péril une classe, il faut se poser les bonnes questions », poursuit Jean-Yves Chapelet.

Un maire qui rappelle qu’il s’est « engagé à ce que l’école ne ferme pas », avant d’ajouter qu’il n’était « pas le DASEN (directeur académique des services de l’Éducation nationale, ndlr) » et que des inscriptions tardives étaient toujours possibles. « L’année dernière, à l’école élémentaire Jean-Jaurès, entre le jeudi et le lundi de la rentrée, on a eu 17 inscriptions et nous avons dû ouvrir une classe supplémentaire de CP. Il y a des fluctuations importantes », développe l’élu.

Quant à l’avenir à plus long terme de l’école Maria-Montessori, Jean-Yves Chapelet indique « comprendre les craintes » des parents d’élèves et se dit « incapable de répondre à la question si l’école Maria-Montessori fermera ou pas dans quatre ou cinq ans. » Car globalement, le maire affirme que « la réalité c’est qu’on a de moins en moins d’enfants, et pas qu’à Bagnols, dans le pays. »

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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