Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 01.08.2019 - thierry-allard - 3 min  - vu 1076 fois

FAIT DU JOUR Un nouveau commandant pour le commissariat de police de Bagnols

La prise de fonctions officielle du commandant Pailhories (à G.) s'est tenue en présence du directeur départemental de la sécurité publique Jean-Pierre Sola et du sous-préfet François Lalanne (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Le commandant divisionnaire fonctionnel Laurent Pailhories a pris officiellement ses fonctions de chef de la circonscription de sécurité publique de Bagnols ce mercredi matin en présence du sous-préfet d’arrondissement François Lalanne. Portrait.

Outre de commander le commissariat de Bagnols et ses 48 hommes, le nouveau premier flic de Bagnols partage une caractéristique avec son prédécesseur Jean-Michel Farel, parti à la retraite au début de l’été : la taille. Le commandant Pailhories culmine lui aussi à un bon mètre quatre-vingt-dix.

À 53 ans, Laurent Pailhories compte trente ans de police au compteur. De quoi présenter une carrière très riche, passée presque entièrement dans le Gard. Après des débuts en région parisienne à la direction de la surveillance du territoire, « le contre-espionnage », précise-t-il dans un sourire, le jeune policier se retrouve à Nîmes quelques années plus tard, « dans un premier temps comme officier chargé de la prise en compte des flagrants délits judiciaires », ajoute-t-il.

Une carrière gardoise

Deux ans après son arrivée dans le Gard, le gouvernement met en place la fameuse police de proximité. Laurent Pailhories est en première ligne, et se retrouve responsable des commissariats du secteur Pissevin-Valdegour pendant cinq ans. « L’environnement était compliqué, et nous étions dans une logique de reconquête du terrain, ce qui a suscité quelques réactions », rembobine-t-il pudiquement. Après ces débuts agités, « nous étions dans le paysage, pour rassurer la population, s’occuper de la délinquance et identifier les auteurs », poursuit le commandant, qui garde un bon souvenir de cette époque.

En 2004, il rentre à la Direction départementale de la sécurité publique comme chef d’état-major, un poste qu’il occupera pendant quinze ans, jusqu’au 30 juin de cette année. Il y fait « de la gestion d’effectifs, de la coordination départementale, la gestion de dossiers particuliers, c’est une fonction très intéressante », présente-t-il.

Le commandant Pailhories a pris ses fonctions mercredi matin à Bagnols (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

« Avoir un partenariat fort localement »

Seulement voilà, après quinze ans, le policier a envie, son ses termes, « d’un peu de changement. » Alors lorsque la place à Bagnols se libère, il postule. « C’est un poste que je ne découvre pas totalement, il y a six ans j’avais fait un intérim de cinq mois ici comme chef de circonscription », explique-t-il. Un poste qu’il a donc pris officiellement ce mercredi matin, ravi de « revenir en circonscription » pour « un poste pluridisciplinaire, pour lequel il faut avoir une vision globale. »

Une fonction qu’il compte occuper en apportant sa patte, même s’il le dit : il ne va « pas révolutionner » les choses. « L’idée est d’avoir un partenariat fort localement, à l’échelle d’une ville d’une taille modeste il n’est pas envisageable de chacun travailler dans son coin », avance le policier qui compte travailler main dans la main avec la mairie, la police municipale, les gendarmes et les pompiers. Il a d’ores et déjà pu tester cette méthode lors du Bagnols reggae festival et du Zion Garden, en collaboration avec la mairie et la police municipale.

Pour y arriver, il possède un atout de taille : dans ses précédentes fonctions, il s’occupait notamment de la communication.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Et aussi :

Deux médailles de bronze pour le courage et le dévouement ont été remises à un brigadier et à un gardien de la paix (*) du commissariat de Bagnols. En décembre 2018 à Bagnols, ils avaient maîtrisé puis interpellé un homme, ivre et muni d’un sabre qui menaçait sa compagne et son enfant.

(*) Les deux fonctionnaires de police ont souhaité conserver leur anonymat.

Thierry Allard

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