Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 17.08.2019 - anthony-maurin - 3 min  - vu 472 fois

TOROS Les places séparées bientôt en vente pour les Vendanges nîmoises

Paco Ureña (Photo Anthony Maurin).

Pablo Aguado (Photo Anthony Maurin).

La vente des abonnements pour la feria des Vendanges s'est poursuivie jusqu’au mercredi 14 août dernier mais le plus intéressant arrive avec la vente des billets par corrida qui débutera le lundi 19 août.

Pour faire le point sur la prochaine feria des Vendanges et pour tenter d'aller aux bonnes courses, voici quelques tuyaux tout à fait subjectifs... Première corrida, vendredi 13 septembre au soir, une course du Français Robert Margé qui débarquera ses toros Audois (ou Héraultais selon les prés). Des toros puissants et bien présentés qui font leur retour à Nîmes. Face à eux en ouverture de feria et donc avec une belle charge de responsabilité, l'excellent Curro Diaz. Esthète jusqu'au bout de sa muleta, l'Espagnol est doux comme un agneau alors qu'il se frotte à des cornus violents comme la foudre.

Pecho de Curro Diaz en fin de faena (Photo Anthony Maurin).

Daniel Luque sera le deuxième homme de ce cartel. Un petit jeune qui ne l'est plus et qui revient en force grâce à un excellent apoderamiento de la famille Piles. Luque est un génie du toreo, il vient encore de le montrer car dans toutes les arènes où il passe, il triomphe aisément. Enfin David Galvan confirmera son alternative. Le jeune est plein d'envie, il est venu de novillero à Nîmes et nous en avons gardé le souvenir d'un précieux qui s'expose, un profil rare mais qui plaît et qui tient très bien la route.

Solal à genoux à l'accueil de son second becerro ici à Alès cette année (Photo Archives Anthony Maurin).

Deuxième course, une novillada matinale qui aura lieu samedi 14 août à 11h30. Des novillos qui ont fait leurs preuves ici comme ailleurs, ceux de San Sebastian. Pour se mêler à leur panache, El Rafi, double détenteur de la Cape d'Or, un trophée convoité dans la catégorie. Le Nîmois est le grand frère de cette course et s'apprête à sauter le pas et à "monter" de catégorie prochainement. Fernando Plaza est inconnu des Nîmois mais soyez curieux, il paraît que cela vaut le coup d’œil ! Enfin et pour finir ce cartel fort, un autre Nîmois, Solal Calmet dit Solalito. Le petit est devenu grand et réalisera son premier paseo en tant que novillero. Il monte d'un cran, poursuit son rêve et touche du bout des doigts ce qu'il espère. Il aura à cœur de se montrer pour assumer ce cap.

L'élégance de Jose Maria Manzanares l'an passé (Photo Archives Anthony Maurin).

Samedi 14 dans l'après-midi, place à une corrida de gala. Des toros de Garcigrande et Domingo Hernandez pour assurer le triomphe de Sébastien Castella, Jose Maria Manzanares et Andres Roca Rey. Que dire de cette affiche si ce n'est que Castella est en passe de réussir son pari, de changer son toreo et de conserver son aura naturelle au sein du mundillo.

Roca Rey brinde son ultime toro à Castella lors de la dernière Pentecôte nîmoise, beau geste et belle complicité (Photo Archives Anthony Maurin).

Pour Manzanares, les choses sont un peu plus compliquées. Il est en difficulté depuis des années mais profite, quelques fois, d'un éclair d'illumination. À voir... Pour Andres Roca Rey qui, rappelons-le, devait réaliser un solo ici, qui est encore blessé et qui n'a jamais réellement triomphé à Nîmes, c'est le moment. Roca Rey est une véritable pépite, il a pris son alternative dans nos arènes, c'est le seul maestro à remplir les gradins si l'on omet l'ombre Jose Tomas.

Union parfaite entre Ponce et Devoto, surtout à gauche il y a presque un an (Photo Anthony Maurin).

Corrida du dimanche matin, corrida d'artistes. Si la veille l'art sera certainement au rendez-vous, il le sera obligatoire en cette matinée dominicale. Une corrida de Zalduendo pour le maestro de Chiva Enrique Ponce, qui a échappé à Châteaurenard, Paco Urena et Pablo Aguado. Ouf... Cartelazo ! Ponce, on ne le présente plus, il n'a plus d'âge et plus de limites.

Paco Ureña (Photo Anthony Maurin).

Urena, malgré sa sale blessure à l’œil (qu'il a perdu), revient plus fort et doux que jamais. Il a toujours été émouvant à regarder, il n'a rien changé, bien au contraire. Enfin, Pablo Aguado, le jeune sévillan qui monte. Il aime la France parce qu'elle le suit depuis ses débuts. Il aime Nîmes pour y avoir déjà triomphé alors y revenir ne peut qu'être de bon augure !

Pablo Aguado (Photo Anthony Maurin).

Au bureau de location, 4 rue de la violette du lundi au vendredi de 9h30 à 18h (le samedi de 9h30 à 12h30), par téléphone au 0891.701.401 ou encore profitez des nouvelles technologies en allant sur le site arenesdenimes.com.

Anthony Maurin

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