C'EST L'ÉTÉ Un accueil presque parfait... à Saint-Laurent-des-Arbres
Tous les vendredis de l’été, à 11h30, Objectif Gard vous propose la rubrique « Un accueil presque parfait ». Pendant une journée, nos journalistes se mettent dans la peau de touristes et évaluent, incognito, l’accueil d’une commune touristique gardoise. Restaurateurs, commerçants, activités de loisirs... Aujourd’hui, direction Saint-Laurent-des-Arbres !
C'est la fin de l'été et les zones touristiques sont encore bien chargées... Pour cet "Accueil presque parfait" un peu spécial, le dernier de la saison, nous sommes allés du côté de Saint-Laurent-des-Arbres. Pourquoi un " bled " qui n'est pas le plus connu, le plus beau ou le plus typique ? Pour tout ça justement ! Les clichés sont parfois rassurants, les découvertes sont toujours surprenantes.
Moins de 3 000 habitants et une vision paisible de la vie. Au carrefour de la route des vins de la vallée du Rhône, non loin de Lirac et de Tavel, Saint-Laurent-des-Arbres est un petit havre de paix niché entre verdure, vignes et garrigues. Depuis Neandertal les hommes y passent, y restent. Du coup, on a imité nos lointains cousins !
La vigne est le cœur battant de la région. La base de son économie, l'assiette de son galop touristique. Dans ce Gard Rhodanien souvent oublié des guide historiques on peut retrouver la totalité des moments importants qui ont fait du Sud de la France ce qu'il est. Non loin de la colonne vertébrale de la région, le Rhône s'étale de tout son long et offre un nouveau moyen de transport et de commerce, même aujourd'hui.
Mais revenons au village. La Tour Ribas, qui accueillait l'office de tourisme (l'Office de Tourisme s'y trouvait jusqu'en mai dernier le voilà à l'entrée du village, en bord de N580 à coté de la Maison des Vins), est un modèle médiéval. Une église (celle de Saint-Laurent pardi !) romane fortifiée et un donjon lui font face. Si vous aimez vous perdre en ville, vous êtes au bon endroit malgré la petitesse de la cité. Au-delà des ruelles pierreuses et ombragées du village, une petite balade dans les champs environnants peut aisément se faire, y compris une paire de kilomètres d'un chemin allant vers Saint-Jacques de Compostelle.
En attendant, passons à table. Face à la Mairie, un restaurant bien connu des initiés : Le Papet. Un menu du jour (entrée-plat-dessert) à 18 euros. Au choix ? Une assiette de charcuterie, des tomates anciennes et un peu de burrata, un tartare de daurade sébaste et un tatin d'aubergines avec son mesclun. Cette dernière plat aura notre préférence.
En plats ? Un filet de saumon rôti avec son curry breton, un rôti de veau avec ses herbes d'ici ou un secreto de cochon grillé avec ses frites... Cette ultime option tient la corde ! En dessert, là aussi le choix est large. Assiette de fromage, salade de fruits, glaces, pana cotta avec son coulis de framboise, crème brûlée, moelleux au chocolat et boule de glace vanille ou pour finir le fromage blanc au miel d'acacia. Oui, nous prenons le dernier choix.
Trois plats, trois régalades avec une prime à la tatin d'aubergines ! Un service optimal, un lieu propre, bien décoré et une salle intérieure donnant sur une terrasse ombragée et calme. Des cocktails sont proposés contre 9 euros et la carte des vins laisse la place aux nectars locaux. À recommander vivement !
Pour digérer, une petite balade sur les chemins de garrigues, une sieste sous les pins parasols ou dans un bosquet de chênes peuvent être de belles et simples suggestions. Nous optons pour le sport pédestre et filons du côté du très charmant village de Saint-Victor-la-Coste. Niché au pied d'un piton rocheux surplombé d'un Castellas en ruines, Saint-Victor s'offre à la quiétude éternelle d'un site reconnu mais encore méconnu.
Mille habitants de moins que Saint-Laurent, pas d'histoire de gril anti-chrétien et un cachet typique de la région. Comme à Saint-Laurent, distant de moins de dix kilomètres par une route des plus charmantes, Saint-Victor est un vieil habitat local. Depuis le néolithique on s'y sent bien et le Catellas éveille la curiosité. Un tel château dominant les environs devait forcément avoir une fonction importante.
Ici, vous étiez du côté des comtes de Toulouse. Près de mille an plus tard, l'édifice fait encore son effet quand on se retrouve à ses majestueux pieds alors qu'on ne connaît pas avec précision son bâtisseur. Entre 1562 et 1598, en pleine guerres de religions, le Castellas fut occupé par les troupes royales qui faisaient leur sale boulot. Restées à l'abandon durant plusieurs siècles, ses ruines sont actuellement consolidées, sécurisées et libre d'accès.
En montant au Castellas, n'hésitez pas à vous perdre, encore une fois, au détour des ruelles médiévales de l'ancien village. On y retrouve un autre château, plus petit mais bien plus habitable et dans lequel, d'ailleurs, vous pouvez séjourner dans un cadre idyllique.
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