Les faits se sont produits au petit village de Saint-Alexandre en juin 2018. Un couple est en instance de séparation et madame retourne au domicile conjugal pour récupérer des affaires personnelles.

Le compagnon qui ne supporte pas la séparation prend deux armes à feu et tire à trois reprises au calibre 9 mm en direction de sa compagne qui se trouve à cinq mètres de lui. Par chance, une arme s'enraye et la victime parvient à s'enfuir avant qu'il n'utilise le second pistolet.

"Le destin était de son côté", affirme ce mercredi matin devant la chambre de l'instruction de Nîmes, la représentante du parquet général en évoquant la mère de famille. Le ministère public refuse toute libération du mis en cause avant son éventuel procès. Version identique pour la partie civile. " Cette femme est dans un état total de terreur. Elle est persuadée que si monsieur retrouve la liberté il passera à l'acte et finira par la tuer", explique Me Isabelle Mimran pour la victime.

Un homme qui a été mis en examen en juin 2018 après les faits et qui a bénéficié dans un premier temps d'un contrôle judiciaire. Il a ensuite été incarcéré par la chambre de l'instruction après un appel du parquet de Nîmes. Un homme qui est mis en examen pour "tentative de meurtre", mais aussi pour "menaces réitérées de mort" à l'encontre de son ex-compagne et de la fille de cette dernière. Il saura jeudi 5 septembre s'il retrouve la liberté ou s'il continue sa période de détention provisoire.