Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 11.09.2019 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 8693 fois

GARD Menaces de mort à l'encontre d'un avocat

Un Alésien a été condamné par le tribunal correctionnel de Nîmes à 18 mois dont 13 mois de prison ferme.

Photo d'illustration : © objectifgard.com / S.MA

Cet homme de 53 ans, originaire d'Alès, en veut à sa banque et cherche des réponses juridiques. Mais il n'envisage qu'un recours possible : celui du pénal et d'une procédure pour "escroquerie" à l'encontre de l'établissement bancaire.

Pour ce faire, il va consulter un avocat à la permanence juridique gratuite de Pissevin à Nîmes pour qu'une plainte soit déposée contre la banque qui occupe toutes ses pensées.

Sauf que la juriste de permanence ce jour-là essaie de le raisonner et de donner son point de vue. Elle lui explique une autre méthode, plus efficace selon elle. Le client mécontent ne veut rien entendre et il réfute les conseils. La situation dégénère, l'homme s'emporte, disjoncte même... Le client hurle, menace, montre les poings. Une rage tellement virulente que l'avocate, pourtant rodée aux clients difficiles en matière pénale, ne voit qu'un seul salut : quitter la salle.

"Je suis dans une précarité totale à cause de la banque. Pendant trois mois mon compte a été bloqué", répète cet homme qui s'emballe à nouveau devant le président du tribunal correctionnel à la seule évocation de ses problèmes. "Je m'énerve c'est vrai, mais je n'ai jamais menacé une femme. Ce jour-là, je ne l'ai pas menacé, elle a pris peur. Mais c'est ma façon de parler, ajoute-il. Je regrette car je ne devais pas agir comme ça devant une femme", poursuit le prévenu

Un sursis révoqué

Son problème, en dehors de la procédure initiée pour des "menaces de mort" à l'encontre de l'auxiliaire de justice en février dernier, est une autre condamnation qui fait tâche sur son casier judiciaire. Des faits déjà qualifiés "d'outrage et de menaces" pour lesquels il se retrouve aujourd'hui en état de récidive légale.

Le tribunal a sanctionné le quinquagénaire à 12 mois de prison dont 7 mois ferme et également à la révocation de la peine précedemment infligée à Alès pour des menaces ; soit 6 mois de plus. Au total, il écope de 18 mois dont 13 mois de prison ferme.

Boris De la Cruz

Faits Divers

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio