Le projet de loi énergie-climat, dont le rapporteur est le député de la troisième circonscription du Gard, Anthony Cellier, a été adopté mercredi soir par l’Assemblée nationale.

Cette étape intervient après une commission mixte paritaire en juillet dernier, et après la conclusion d’un compromis entre les députés et les sénateurs sur le texte. Le projet de loi a été adopté après une intervention de la ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, et une autre d’Anthony Cellier.

Dans son intervention, le parlementaire gardois s’est félicité du fait que « tout au long de nos travaux, à l’Assemblée comme au Sénat, les amendements ont été nombreux et les échanges constructifs, permettant d’enrichir considérablement cette loi. »

Pour mémoire, la loi fixe l’objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Cela passe notamment par la réduction de 40 % de la consommation d’énergies fossiles dans le pays en 2030, la fermeture des dernières centrales au charbon d’ici 2022 et le développement des énergies renouvelables. Dans le même temps, la baisse de la part du nucléaire dans le mix énergétique français à 50 % est décalée de 2025 à 2035.

Un dispositif pour mettre fin aux passoires thermiques figure aussi dans le texte, avec notamment des obligations de rénovation et des sanctions. « Cette loi ne réglera pas tout. Elle est une partie de la solution », a estimé le député dans sa prise de parole.