Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 16.09.2019 - abdel-samari - 3 min  - vu 1260 fois

LE 7H50 de Marc Taulelle : "Jean-Paul Fournier pense uniquement à Nîmes. C'est son obsession"

Marc Taulelle, adjoint de la ville de Nîmes (Photo Corentin Corger)

L'adjoint au maire de Nîmes, Marc Taulelle est plus que jamais un soutien inconditionnel de Jean-Paul Fournier et milite pour un quatrième mandat de l'homme fort de la Droite nîmoise. Il nous explique pourquoi.

Objectif Gard : Dans quel état la Droite se trouve-t-elle à quelques mois d'une échéance municipale cruciale à Nîmes ?

Marc Taulelle : Pour moi, le diagnostic est simple. Les problématiques municipales- Dieu soit loué ! - sont dissociées des problématiques nationales de la Droite. Heureusement ! Je trouve que Les Républicains vont mal. Il y a un manque dramatique d'idées. Pouvez-vous me citer une idée intéressante de la Droite depuis deux ans ? Je cherche, je ne trouve pas.

Vous êtes sévères avec vos amis. Et à Nîmes pour vous, Les Républicains sont en meilleure forme ?

Tout cela tient à la personnalité du maire et sa démarche. Il sera jugé sur deux choses : son bilan et la philosophie de ses projets. Sur le bilan, il est sans appel. J'étais encore au quartier du Chemin-Bas d'Avignon en fin de semaine et des habitants louent très clairement l'embellissement de la vie. Tout le monde en atteste et ce n'est pas de la politique politicienne. Deuxième chose, c'est le projet. Il existe et ce sera la continuité de tout ce que nous avons entrepris. Ce centre-ville est très beau. Imaginez demain avec le Palais des congrès... C'est un choix politique fort. Les commerçants vont en profiter. Par ailleurs, nous travaillons sur les entrées de ville d'Est en Ouest.

Pensez-vous que Jean-Paul Fournier soit encore l'homme de la situation ?

J'ai toujours pensé cela.

Pourtant, vous avez souvent remis en cause ses capacités physiques après ses pépins de santé... Vous pensez que le maire de Nîmes pourra assurer pleinement une campagne aussi dure que celle qui s'annonce ?

C'est le médecin qui parle : peut-être que sa santé sera un handicap. Mais il y a handicap et handicap. Je le connais personnellement et je peux vous dire que ce type est une volonté. Une volonté qui est habitée par la Ville. Jean-Paul Fournier ne parle pas beaucoup, presque timide, il pense uniquement à Nîmes. C'est son obsession. Il ne parle que de cela. Après, est-ce un handicap d'attaquer un quatrième mandat ? D'être fatigué ? C'est une évidence, on ne va pas le nier. Mais je vous rassure, ça ne pèsera pas dans l'esprit des Nîmois.

Il sera donc candidat...

Je le crois oui. Tout le monde le sent bien. Et quand je lui demande, il sourit.

Marc Taulelle, Jean-Paul Fournier et Véronique Gardeur-Bancel (Photo Anthony Maurin).

Pour vous l'élection est déjà pliée ?

Non  mais soyons honnête, à l'heure actuelle, on connaît des élections où l'on vote par défaut. Je ne crois pas que ce sera le cas à Nîmes. Jean-Paul Fournier est costaud, a beaucoup de classe et de courage. Et c'est quelqu'un qui l'a connu dans des situations compliquées qui vous le dit...

Souhaitez-vous également repartir avec lui ?

En 35 ans de carrière, je n'ai appris que l'humilité. Je n'ai jamais eu honte d'être de Droite. Et je crois que notre famille en est là car elle a oublié ses valeurs. Je pense donc représenter aussi dans l'équipe Fournier cette conscience. Après, le maire fera ce qu'il voudra. Maintenant, bien sûr que je répondrais favorablement s'il me faisait l'honneur de l'accompagner à nouveau. Depuis le début, j'ai beaucoup travaillé pour être à la hauteur des délégations confiées.

Propos recueillis par Abdel Samari

Abdel Samari

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