Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 18.09.2019 - corentin-corger - 2 min  - vu 1645 fois

TRICASTIN Dix-neuf communes concernées par la campagne de distribution de comprimés d'iode

La centrale nucléaire de Tricastin (Photo DR)

Ce mercredi 18 septembre marque le coup d'envoi de la campagne complémentaire de distribution de comprimés d’iode stable autour de la centrale nucléaire de Tricastin. Dix-neuf communes gardoises sont concernées. Les administrés recevront dans les prochains jours une ordonnance permettant de retirer gratuitement leurs médicaments. 

Dans le cadre d'une action de protection de la population, une campagne complémentaire de distribution de comprimés d'iode stable autour de la centrale nucléaire de Tricastin, la plus importante de France, démarre ce mercredi. Près de 125 000 personnes situées dans un rayon de 10 à 20 km autour de la centrale nucléaire de Tricastin recevront dans les prochains jours un courrier des pouvoirs publics leur permettant de retirer gratuitement leur(s) boite(s) de comprimés d’iode stable dans les pharmacies participant à l’opération.

La campagne est mise en oeuvre au niveau local par le préfet du Gard et concerne 19 communes situées approximativement entre Bagnols-sur-Cèze et Pont-Saint-Esprit. Sur un total de 76 communes réparties entre le Gard, la Drôme, le Vaucluse et l'Ardèche. Cette campagne vient en complément de la distribution d’iode, effectuée en janvier 2016, dans un rayon de 0 à 10 km autour des centrales nucléaires françaises.

Une campagne préventive

En cas d’accident nucléaire, le rejet d’iode radioactif dans l’atmosphère pourrait constituer un risque sanitaire pour les personnes. Respiré ou avalé, l’iode radioactif se fixe sur la glande thyroïde, organe essentiel à la régulation hormonale. Cette glande est particulièrement sensible chez les jeunes et les femmes enceintes (foetus). La prise de comprimés d’iode stable permet de saturer la glande thyroïde qui, ainsi, ne peut plus capter ou fixer l’iode radioactif.

Décidée par le gouvernement, l’extension de 10 à 20 km du rayon du PPI (Plan particulier d'intervention) vise à organiser au mieux la réponse des pouvoirs publics ainsi qu’à sensibiliser et préparer la population à réagir en cas d’alerte nucléaire. Ce dispositif est établi par l’État pour protéger les personnes, les biens et l’environnement face aux risques liés à l’existence d’une installation industrielle. Si un événement nucléaire se produisait et qu’il était susceptible d’avoir des conséquences à l’extérieur du site, le préfet prendrait la direction des opérations et s’appuierait sur ce plan, qui est une des dispositions spécifiques du plan ORSEC départemental.

Les 19 communes gardoises concernées par cette campagne :

Aigueze, Bagnols-sur-Cèze, Carsan, Chusclan, Le Garn, Issirac, Laval-Saint-Roman, Pont-Saint-Esprit, Saint-Alexandre, Saint-Alexandre, Saint-Christol-de-Rodières, Saint-Etienne-des-Sorts, Saint-Gervais, Saint-Julien-de-Peyrolas, Saint-Laurent-de-Carnols, Saint-Michel-d'Euzet, Saint-Nazaire, Saint-Paulet-de-Caisson, Salazac et Vénéjan.

Corentin Corger

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