Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 03.10.2019 - corentin-corger - 3 min  - vu 255 fois

USAM Ce PSG était trop fort

Paris a dominé son sujet de A à Z (Photo @The Agency) - Matthieu Metivet The Agency

Steven George a marqué durant un temps fort nîmois mais cela n'a pas suffi (Photo @The Agency) • Matthieu Metivet The Agency

Battu 31-28 par le PSG, l'USAM n'a pas démérité mais est tombée ce soir sur un champion de France intraitable. C'est le troisième match consécutif sans victoire pour Nîmes. 

Avec la victoire obtenue à la dernière seconde face à Montpellier et deux matches sans défaite d'affilée au Parnasse contre le PSG, les supporters de la Green Team rêvaient forcément d'un nouvel exploit face au quintuple champion de France. Pari perdu !

Ils étaient 4 000 massés dans le Parnasse ! Mais ce PSG version 2019/2020 a débuté la saison sur les chapeaux de roues avec huit victoires en huit matches toutes compétitions confondues et caracole en tête de la Lidl Starligue. Et même l'ambiance la plus bruyante du championnat n'a pas déstabilisé la machine parisienne.

Même privés du Danois Mikkel Hansen et de Sagosen, les coéquipiers de Nikola Karabatic ont d'entrée posé leur empreinte sur la rencontre. Le premier break intervenait à la 7e minute de jeu après un face à face raté de Salou, Abalo scorait en contre (2-5). La machine du PSG était déjà en route alors que celle de l'USAM avait quelques défaillances dans la chaîne. Quelques maladresses sur les transmissions étaient commises en attaque et défensivement cela manquait de punch. Contrairement, à la solide arrière garde parisienne.

Après une entame compliquée et jusqu'à cinq points de retard concédés, les Nîmois retrouvaient malgré tout des certitudes. À la suite d'une parade de Desbonnet, George réduisait la marque en attaque placée (5-7, 12e). Salou prenait deux minutes et Nieto se plaçait au cœur de la défense. Son agressivité était payante, illustrée par son jet au sol pour récupérer le ballon et servir Brasseleur, passeur pour "Spiderman" Steven George (9-11, 20e). Une réaction mais courte que l'USAM n'allait pas savoir tenir durant toute la rencontre.

Ce regain de forme ne faisait pas paniquer le PSG muni de cette faculté à pouvoir accélérer à tout moment pour maintenir une avance correcte. À la pause, Nîmes était mené 13-16, logique par rapport à la tendance du premier acte. Preuve que les Usamistes n'étaient pas loin mais qu'il en manquait un peu. Et l'écart de niveau se sentait davantage au retour des vestiaires. Gérard réalisait en prémices une interception importante. Derrière, Remili et les siens se chargeaient de faire rapidement le trou (14-20, 35e).

Tout simplement au-dessus

L'international français faisait preuve d'une insolence à la hauteur de son talent. Il terminait meilleur marqueur de la rencontre avec 10 buts au compteur. Le temps mort décidé par Franck Maurice permettait de stopper immédiatement l'hémorragie. On pensait alors que le mal était fait. Mais Nîmes s'accrochait et parvenait grâce à l'efficacité et les arrêts de Paul à maintenir le suspense. À l'approche de l'heure de vérité, deux petits points séparaient les deux formations (25-27, 51e).

Un espoir de courte durée car Paris ne flanchait pas. Ce qui par ailleurs n'a jamais été le cas ce soir. L'USAM s'inclinait tout même avec les honneurs sur le score de 28-31. Néanmoins, c'est un troisième match sans victoire pour la Green Team qui occupe désormais le 7e rang du championnat. Une parenthèse s'ouvre dimanche à Nancy, avec le 2e tour de la Coupe de la Ligue à disputer.

Corentin Corger

USAM - PARIS-SAINT-GERMAIN 28-31. Salle du Parnasse. (mi-temps : 13-16). spectateurs : 4 000. Arbitres : Mesdames Bonaventura. Avertissements à Nîmes : Dupuy (2e), Salou (4e)  Avertissements à Paris : Ekdal du Rietz (4e), Remili (12e) Deux minutes à Nîmes : Sanad (9e), Salou (16e), Nieto (28e), Tobie (51e) Deux minutes à Paris : Remili (17e)

USAM : Desbonnet (8/31), Paul (6/14); Gallego (1/2), Rebichon (2/2), Salou (1/2), Nyateu (1/4), Dupuy, Guigou (0/1), Kaabeche, Tobie (5/10), Acquevillo (0/2), Nieto (3/3), Prandi (9/12), George (2/2), Sanad (2/2), Brasseleur (2/4). Entraîneur : Franck Maurice. 

PARIS : Gerard (10/38), Corrales; Ntanzi, Sigurdsson (2/2), Keita, Kounkoud (1/2), Hansen (0/1), Remili (10/15), Abalo (1/3), Kempf, Syprzak (1/1), L. Karabatic (5/6), Morros de Argila, N. Karabatic (5/10), Ekdahl du Rietz (6/11), Nahi. Entraîneur : Raul Gonzalez Gutierrez. 

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