Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 05.11.2019 - abdel-samari - 2 min  - vu 806 fois

NÎMES ANRU 2 : Jean-Paul Fournier attend des actes !

(Photo : DR)

Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, a rendez-vous mercredi 6 novembre au Comité d'engagement de l'ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine), avec Laurent Burgoa, adjoint délégué à la Rénovation urbaine, et en présence du préfet Didier Lauga, des présidents de Nîmes métropole, du Département et d'Habitat du Gard, ainsi que des représentants des bailleurs « Un Toit pour Tous » et « Erilia ».

Ils y défendront notamment les trois projets urbains portés par la ville de Nîmes qui concernent les quartiers du Chemin Bas d'Avignon/Clos d'Orville, de Pissevin-Valdegour et du Mas de Mingue.

"La Ville attend un engagement fort de l'État pour ces enjeux de rénovation classés parmi les plus importants de France. En effet, les problématiques dont souffrent ces quartiers ne peuvent accuser d’autres retards pour ne pas créer du désespoir là où ces projets apportent une espérance de changement et d'amélioration du cadre de vie des habitants concernés", indique Jean-Paul Fournier en préambule à ce rendez-vous parisien.

Ces projets ambitieux visent "à restaurer l’attractivité, la sécurité, la qualité de vie, et permettent de gommer les frontières visibles et invisibles qui enclavent ces quartiers pour les intégrer au reste de la ville", rajoute le premier édile.

L’État a souhaité la création de « Maisons de projets » afin que les habitants et les usagers soient associés à la démarche de construction avec l’ensemble des acteurs. La municipalité de Nîmes a été une des premières collectivités à répondre présent sur le territoire national. Ainsi trois « Maisons de projets » ont été ouvertes au cœur des quartiers. Véritables lieux d’échanges et de propositions, elles ont accueilli les conseils citoyens, les ateliers thématiques, les actions de mobilisation en direction de différents publics (enfants, jeunes, femmes, seniors…) et ont permis d’enrichir et d’amender le travail des équipes de maîtrise d’œuvre par des ajustements sur les besoins et des recommandations qualitatives. Cette initiative a surtout permis une réelle appropriation des projets par la population.

La Ville a également fait le choix "de placer la réussite éducative au centre de ses projets. Ainsi chaque quartier bénéficiera d’une refonte de l’offre scolaire" avec par exemple le pôle éducatif Jean-d’Ormesson dans le quartier du Mas de Mingue, un projet pilote au niveau national qui accueillera en 2020 les élèves "dans un cadre de vie propice à cette réussite." La Ville procédera également à la reconstruction de l’école Léon-Rousson au Chemin Bas d’Avignon et à la création d’un nouveau groupe scolaire à Pissevin en replacement de la maternelle Paul-Langevin.

"Notre ambition pour ces trois quartiers, qui regroupent près de 25 000 habitants, 9 200 logements sociaux et 3 000 logements en copropriété, sont à la hauteur des attentes des habitants. Aujourd’hui, les estimations évaluent à 470 M€ le coût des trois projets, dont près de 57 M€ à la charge de la Ville,  termine Jean-Paul Fournier. Notre situation financière ne nous permet pas de faire face à l’importance des investissements nécessaires à une véritable transformation urbaine de ces quartiers sans une aide soutenue de l’État. C’est pourquoi j’attends de cette rencontre une intention forte de l’ANRU à la hauteur de l’ambition des projets proposés et souhaités par cette institution."

Abdel Samari

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