Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 06.11.2019 - norman-jardin - 2 min  - vu 1111 fois

FAIT DU JOUR Ces sirènes qui veillent sur les Nîmois

Aujourd’hui, comme tous les premiers mercredis du mois, les sirènes d’alerte à la population sonneront sur les toits nîmois. Elles sont là pour prévenir d’un danger imminent.
(Photo Anthony Maurin).

Les sirènes placées sur le toit de la cathédrale Notre-Dame et Saint-Castor (photo Anthony Maurin)

Les sirènes d'alertes à la population sonneront sur les toits nîmois. Elles sont là pour prévenir d'un danger imminent et leur fonctionnement est très codifié.

Où sont-elles disposées ?

À Nîmes, elles sont au nombre de neuf et elles sont dispersées aux quatre coins de la ville. On les trouve donc sur la tour Jean XXIII (Clos d’Orville), à l’auberge de jeunesse, à l’École nationale de police, au réservoir d’eau de Vacquerolles, à l’église de Saint-Césaire, à la cathédrale Notre-Dame et Saint-Castor, au Lycée Dhuoda, au camp militaire des Garrigues et au stade des Costières.

Les sirènes doivent sonner en cas de grave inondations, comme en 1988 (archives municipales Nîmes / Michel Pradel)

Quand sont-elles déclenchées ?

Des essais sont réalisés tous les premiers mercredis du mois, à 12h15. Mais elles sont surtout déclenchées lors d’un événement de sécurité civile affectant la commune. En complément, la ville de Nîmes a mis en place un dispositif gratuit de télé-alerte. Il est important de préciser que la télé-alerte ne permet pas d’obtenir un bulletin météorologique ou de vigilance.

À quoi servent-elles ?

Ces deux outils ont pour vocation d’alerter le plus grand nombre de personnes en cas de risque majeur. Des événements de sécurité civile peuvent avoir une cinétique rapide (propagation du risque) et toucher de nombreuses personnes en un laps de temps relativement court, par exemple, lors de l’émission d’un nuage toxique déplacé par le vent.

Qui les déclenche ?

Les autorités de déclenchement de l'alerte sont le Premier ministre (le ministre de l'Intérieur par délégation), le préfet de département ou le maire. L'alerte est une mission qui incombe au directeur des opérations de secours, c'est à dire à l'autorité en charge de la gestion de la crise.

Que faire en cas d’alerte ?

En cas de forts pluies : il faut, si possible, évacuer la zone exposée et gagner un point haut, sans prendre de risque.

Dans d’autres situations : se mettre dans un local clos, en calfeutrant les ouvertures et aérations. Il est aussi conseillé d’arrêter les climatisations, les ventilations et le chauffage.

En cas d’explosion ou de nuage toxique : en attendant les consignes des autorités, rejoindre de préférence des locaux situés en sous-sol ou le plus possible au centre du bâtiment. Ne pas fumer, éviter de faire des flammes ou des étincelles et fermer le gaz. Dans la mesure du possible, prendre des bouteilles d’eau, des médicaments, de l’argent, des papiers administratifs, une radio portative…. Laisser les enfants à l’école. Suivre les sites d’informations, regarder la télévision et écouter la radio. Ne pas téléphoner pour ne pas encombrer le réseau. Ne sortir qu’en fin d’alerte ou sur ordre d’évacuation.

Norman Jardin et Anthony Maurin

Norman Jardin

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