Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 08.11.2019 - elodie-boschet - 2 min  - vu 307 fois

ALÈS Le Cabri d’Or pour « Alto Braco » de Vanessa Bamberger

Vanessa Bamberger, lauréate du Cabri d'Or pour "Alto Braco". Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Le prix littéraire du Cabri d’Or, chapeauté par l’Académie cévenole, a été décerné ce vendredi en fin de matinée à la mairie d’Alès. Et c’est Vanessa Bamberger, auteure du roman « Alto Braco » qui sort vainqueur de cette 33ème édition.

Jusqu’au bout, les membres du jury auront tergiversé sur le choix du gagnant tant les ouvrages ont séduit. Sur les neuf livres sélectionnés parmi les treize reçus, une short list de cinq romans et un beau livre ont fait l’objet de débats passionnés. « Le Cabri d’Or rencontre un vrai phénomène. On constate un vrai regain d’inspiration des auteurs pour la Cévenne, dans un espace plus symbolique que géographique, avec des textes de très grande qualité », souligne l’éditrice Marion Mazauric, la présidente du jury.

Après deux heures de délibération ce matin, il a finalement fallu trancher. Dans la salle des États de l’Hôtel de ville, tous les auteurs sont présents et attendent impatiemment le verdict. Et c’est Vanessa Bamberger qui est appelée à rejoindre l’estrade. Elle remporte ce 33ème Cabri d’Or et un chèque de 5 000€ pour « Alto Braco », paru aux éditions Liana Levi. Alto Braco, « haut lieu » en Occitan, est l’ancien nom du plateau de l’Aubrac, où Brune vient enterrer sa grand-mère qui l’a élevée. Arrivée tout droit de Paris où elle a grandi, elle ne reconnaît rien de son pays natal et va parcourir les lieux et ses souvenirs, en quête de ses origines.

« C’est un récit très beau où elle va redécouvrir tous les éléments de ce Causse rural. Ce roman est une poésie magnifique où l’on est ému dès le début », assure Marion Mazauric. Vanessa Bamberger s’est directement inspirée de son histoire personnelle pour écrire ce livre, comme elle l’explique : « J’ai été élevée à Paris par ma grand-mère et sa sœur, et je ne connaissais pas leur pays d’origine, qui est l’Aubrac. Alors  j’ai traversé toute une partie de la France et découvert des paysages dingues. Ma grand-mère disait toujours : "L’Aubrac, c’est le Chili alors qu’il est à cinq heures de Paris". Dans « Alto Braco, j’ai imaginé l’histoire d’une citadine comme moi qui part à la redécouverte de ses origines. » Pari réussi et récompensé.

Élodie Boschet

Elodie Boschet

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