Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 18.11.2019 - anthony-maurin - 2 min  - vu 4721 fois

NÎMES Les Grillons n’auront-ils plus de nid au Mas de Mingue ?

Le quartier du Mas de Mingue (Photo : DR/ANRU)

Depuis les premières constructions dans les années 60, le quartier Mas de Mingue n’a fait l’objet d’aucune action de rénovation urbaine et le quartier souffre de plus en plus de dysfonctionnements urbains.

« Les Grillons, c’est 82 logements, une crèche, une mairie annexe, un bureau de poste ainsi que neuf enseignes commerciales ! Pour Nîmes, c’est presque 836 000 euros de participation à ce projet, c’est très important pour le logement », annonce Laurent Burgoa, adjoint en charge du dossier.

Le 15 décembre 2014, le quartier Mas de Mingue a été identifié d’intérêt national NPNRU. Au sein du quartier, on retrouve une concentration d’habitat collectif social et on observe des formes urbaines variées (de grands ensembles mais aussi des petits collectifs et de l’individuel).

Le quartier est enclavé et peu intégré à la trame urbaine de la ville. Son accessibilité est limitée, liée à une trame routière irrégulière, pas toujours en bon état et sinueuse avec un manque de lisibilité des axes secondaires.

Les habitants du quartier du Mas de Mingue (Photo Archives 2013 DR/S.Ma).

La configuration de la copropriété des Grillons et la présence de commerces font d’elle un point central des pratiques déviantes. La copropriété, au-delà d’un retard d’entretien important, souffre également de dégradations volontaires de plus en plus symptomatiques.

Dans le cadre du NPNRU, ce centre commercial sera entièrement démoli et certaines activités transférées et le foncier acheté à la copropriété pour un aménagement public futur (nouvelle entrée de quartier).

Une étude préconise la mise en place d’une Opération programmée d’amélioration de l’habitat copropriété dégradée (OPAH-CD). Les objectifs sont d’assurer le redressement de la situation financière par la maîtrise des charges et la baisse des impayés et de conforter dans leur rôle les instances de gouvernance, conseil syndical et syndic, afin de garantir le fonctionnement et la bonne gestion de la copropriété.

Le dispositif prévu se déroulera en deux temps. Une phase pour enrayer le processus d’endettement et pour engager un programme de travaux prioritaires, voire d’urgence, afin de garantir la sécurité des occupants et la salubrité des logements pour un montant estimé à 840 000 euros H.T. Puis, une autre phase pour réaliser des travaux de réparation, d’amélioration (y compris remplacement menuiseries extérieures et travaux de résidentialisation) évalués à 2 071 000 euros H.T, poursuivre les actions visant le redressement global et pérenne de la situation financière de la copropriété.

Anthony Maurin

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