Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 26.11.2019 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 2091 fois

GARD Violences conjugales dans trois couples, trois hommes écroués ce mardi

photo D.R/illustration

C'est une thématique qui fait la Une en France ces jours-ci. Le terrible dossier des violences conjugales se décline malheureusement dans notre département.

Ce mardi, trois dossiers distincts de violences conjugales étaient à l'ordre du jour des comparutions immédiates. Dans les trois dossiers, les hommes ont finalement été écroués pour des affaires survenues aux domiciles des prévenus, à Nîmes, Pont-Saint-Esprit et Bagnols-sur-Cèze.

Dans le premier dossier, un homme a demandé un délai pour préparer sa défense. Il l'a obtenu de droit, mais, en attendant l'audience sur le fond, il est reparti dans une cellule de la maison d'arrêt... Un homme déjà connu pour des violences sur sa compagne. Il a déjà été condamné, averti, mais il ne semble pas comprendre la situation dans laquelle où il se trouve.

Et ce d'autant que son épouse depuis 17 ans et mère de ses enfants est venue devant le tribunal dire qu'elle avait trouvé un avocat à son mari, mais que pour elle, ce n'était pas nécessaire ! Pourtant elle a déposé ces dernières années 13 mains courantes enregistrées au commissariat de Bagnols-sur-Cèze contre lui.

"Il y a peut être de l'amour comme vous l'expliquez monsieur, mais on est ici pour juger des infractions, et ce type d'amour se termine souvent par des morts", souligne la substitut, Julia Salery. "Tous les deux jours une femme meurt sous les coups de son compagnon", poursuit la représentante du parquet de Nîmes qui sollicite et obtient l'incarcération du mari qui était en état de récidive. Il sera jugé sur le fond dans quelques semaines.

Le dossier suivant est similaire, des violences dans un jeune couple, mais devant une enfant de trois ans qui entend sa maman hurler. Là aussi, madame a déjà appelé la police pour des coups, des gestes déplacés. Les gendarmes se sont déplacés trois fois au domicile du couple cette année 2019. Monsieur sera condamné à 2 ans, dont une année ferme accompagnée d'un mandat de dépôt. Même sanction pour le dernier dossier, celui d'une dame victime qui a longtemps gardé le silence avant de le briser.

Boris De la Cruz

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