Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 26.11.2019 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 12874 fois

NÎMES Une étudiante frappée dans sa voiture par un chauffard

Le prévenu, connu pour 12 condamnations liées aux stupéfiants et à des violences, n'est pas venu s'expliquer à l'audience.
Photo d'illustration

18 mois après les faits, la jeune victime n'a pas souhaité venir à l'audience et prendre le risque de croiser son agresseur.

" C'est une jeune étudiante en première année de droit âgée de 18 ans qui a été frappée pour rien alors qu'elle circulait en voiture. Un homme qu'elle ne connaissait pas est sorti de son véhicule furieux, avant de l'agresser. Elle avait le visage en sang et une ITT fixée à 6 jours. Il suffit de regarder les photos pour constater les violences", affirme son conseil, maître Philippe Rêche, qui plaide devant le tribunal de police. "Ce lâche, qui n'est même pas venu s'expliquer à l'audience, s'en est pris à une étudiante qui mesure 1m50 et doit peser 45 kilos ", poursuit l'avocat Nîmois.

Les raisons de l'altercation survenue le 24 mai 2018 dans le centre-ville de Nîmes sont à ce jour encore floues. Une querelle futile, pour un clignotant ou un coup de klaxon, est évoquée sans savoir quelle est la vérité en l'absence de la victime encore apeurée et celle de l'agresseur, convoqué devant le tribunal mais qui était absent des débats lundi. Il a reconnu sur procès verbal pendant sa garde à vue devant les policiers qu'il avait bien frappé l'automobiliste mais qu'il n'avait pas fait exprès et que "sa main était partie dans le visage malencontreusement" ! Le conducteur fautif a été sanctionné de 1 500 euros d'amende.

Boris De la Cruz

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