Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 28.11.2019 - anthony-maurin - 2 min  - vu 744 fois

LE 7H50 de Simon Casas : "Le peu ou le beaucoup que je suis c'est à Nîmes que je le dois"

Comme nous vous l'annoncions mardi soir, Simon Casas a remporté la délégation de service public pour l'organisation des spectacles taurins à Nîmes. Retour.
(Photo Archives Anthony Maurin)

Simon Casas, ici en 2016 à Carré d'art pour son vibrant brindis adressée à la ville de Nîmes (Photo Archives Anthony Maurin)

Personnage haut en couleurs, figure emblématique de la tauromachie à l'international, directeur des plus prestigieuses arènes du monde et à la tête de celles de Nîmes depuis des décennies, Simon Casas revient sur sa victoire dans la course à la délégation de service public concernant l'organisation des spectacles taurins dans l'amphithéâtre nîmois pour les cinq ans à venir.

Objectif Gard : C'est fait. Après une belle bataille, vous poursuivez votre aventure à la tête des arènes de votre ville... Soulagé ?

Simon Casas : C'est tout d'abord une énorme satisfaction pour plusieurs motifs. Le concours a été complètement transparent et a pu laisser aux trois candidats les mêmes chances de l'emporter. Je suis - enfin ce n'est pas moi qui le dis - le numéro un mondial de la tauromachie. J'ai mon histoire à Nîmes grâce à tout ce que j'ai pu y créer alors je suis content de remporter cette DSP.

La bataille a été rude ?

Honnêtement la compétition ne me fait pas peur mais elle a été sévère. En même temps, je préfère arriver premier d'une belle course ! Tout s'est bien passé. La compétition a été régulière et si un dossier avait été meilleur que le mien il aurait été choisi et je me serais incliné.

Quels ont été les points forts de votre dossier ?

Durant la totalité de la procédure je me suis tenu au devoir de réserve. C'est une obligation légale et tout à fait normale. Je continue dans ce sens jusqu'à la décision officielle du conseil municipal du 14 décembre prochain. Je ne réponds pas aux questions techniques. Je réserve mes opinions mais je parlerai en temps voulu. Je ferai une conférence de presse et je serai ouvert à toutes les questions.

Vous restez le numero uno alors qu'on vous pensait peut-être sur la fin...

Oui. Je viens aussi de remporter Valencia donc je suis toujours le numero uno mondial. Je suis là, j'ai l'âge que j'ai mais j'ai toujours 20 ans dans mon cœur et dans ma tête. Je suis très actif mais ma passion première reste ma ville, Nîmes. Je vous le dis, c'est mon dernier mandat et je compte bien offrir aux Nîmois le meilleur de ce que l'on peut faire. L'économie générée par la qualité des spectacles taurins organisés est importante. Je vais créer des événements encore plus forts car le seigneur m'a donné la force, le cœur, l'esprit et les moyens professionnels pour y arriver. J'ai commencé à Nîmes, je terminerai à Nîmes...

Justement, un mot à dire aux Nîmois qui vous aiment et vous chahutent ?

J'aime ma ville et les Nîmois ! Le peu ou le beaucoup que je suis, c'est à Nîmes que je le dois. Je ne suis pas un homme d'affaires. L'argent n'est pas une passion pour moi. Par contre, le destin, l'art ou la culture sont importants à mes yeux. Vous verrez.

Propos recueillis par Anthony Maurin

Anthony Maurin

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