Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 06.12.2019 - anthony-maurin - 3 min  - vu 471 fois

VENDREDI GOURMAND Les bâtons de maréchal version Villaret

Avec deux adresses, à Nîmes et une autre à La Calmette, Villaret s'ancre dans son territoire.
Un délice pour les yeux et les papilles (Photo Anthony Maurin).

Les bâtons de maréchal, version Villaret, recto et verso ! (Photo Anthony Maurin).

En bons Gardois, nous avons nos petites habitudes gourmandes, des produits particuliers qui nous tiennent à cœur d'aller chercher là où nous sommes convaincus qu'ils sont les meilleurs. Cette rubrique propose, aux portes du week-end, de partir à la découverte de ces petits plaisirs comme autant de sources d'inspirations. Cette semaine, on part à la découverte la maison Villaret à Nîmes.

C'est une référence à Nîmes et dans la région. Un savoir-faire spécial et des recettes séculaires font de cette boulangerie-pâtisserie une véritable halte touristique et un rendez-vous quotidien pour les inconditionnels des bonnes choses.

Cela fait 250 ans ou presque (244 ans) que Villaret possède sa boutique rue de la Madeleine à Nîmes. De Claude à Paul, en passant par Jules puis les autres (qui ne sont plus des Villaret car après eux il y a eu les Recolin et les Brayde aujourd'hui), les produits de qualité y sont nombreux et le gourmand comme le gourmet peuvent y trouver leur bonheur. Pour nous, c'est, outre le croquant qui est la véritable spécialité, le "bâton de maréchal" qui nous fait craquer !

Si le croquant a été inventé par Villaret pour rendre la monnaie à ses clients, le "bâton de maréchal" est revu et corrigé par la fabrication nîmoise. Il est parfait pour accompagner les goûters, au thé, ou les petits-déjeuners, au café. La meringue se marie avec bien des choses mais c'est nature, seule et légèrement moelleuse qu'elle est la meilleure.

La chaleureuse boutique de la rue de la Madeleine à Nîmes (Photo Anthony Maurin).

" C'est un petit biscuit à la meringue au praliné. Il a un aspect moelleux et aéré. Il est fait de poudre d'amande et de nappage au chocolat pâtissier. Mon grand-père le faisait déjà dans sa pâtisserie et nous avons gardé la même recette. Celui qui les réalise actuellement les fait depuis 40 ans ! ", note Marion avant de reprendre : " Ce n'est pas un biscuit d'été ! Il ne se met pas au frigo sinon il se serre et il est moins bon. Nous le mettons dans la banque à biscuits et je sais que certains clients sont déçus de ne pas les voir l'été... "

(Photo Anthony Maurin).

Oui, on sent le sucre qui est bien présent mais il n'est pas écœurant. On sent aussi le chocolat qui est bien là mais pas trop fort. Tout en douceur, le "bâton de maréchal" ne se mange pas rapidement, il se déguste lentement. Quand il est du jour, c'est un met digne des grandes tables et il est difficile de s'arrêter. Quand il vieillit et qu'il se durcit et il entre dans la catégorie des gourmandises que l'on mange quand même. On ne jette pas un bâton de maréchal ! On peut le tremper délicatement, le mettre en tant qu'ingrédient à l'intérieur d'un gâteau que l'on prépare.

(Photo Anthony Maurin).

" Je le mange comme ça ou avec un bon café. C'est différent d'une tuile car le chocolat le rend plus gourmand, rapporte Marion. On peut le manger avec une crème anglaise ou l'accompagner d'un thé. La bonne quantité, c'est environ trois bâtons par personne. De plus en plus de clients les offrent à leurs amis. Nous faisons des boîtes, c'est aussi bien pour les fêtes ! " Pour suivre ces conseils, comptez 35 euros le kilo " Mais c'est un biscuit très léger avec un chocolat d'origine ! "

À Nîmes, rue de la Madeleine (04.66.67.41.79), aux halles, allée de la Menthe (04.66.05.29.97) et à La Calmette, rue Marie-Durand (04.66.72.41.36). Commande en ligne ici.

Anthony Maurin

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