Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 18.12.2019 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 38442 fois

GARD Accident mortel avec des passagers dans le coffre : le chauffard prétend qu'il n'était pas au volant

Le tribunal correctionnel de Nîmes juge, ce mardi après-midi, un terrible accident de la route survenu en novembre 2017 à Uzès.
Accident. photo illustration DR

Un père de famille trentenaire, comparaît détenu ce mardi 17 décembre devant le tribunal correctionnel de Nîmes, pour un terrible dossier d'homicide involontaire ayant fait deux victimes...

Le 19 novembre 2017, deux jeunes hommes de 22 ans et 26 ans avaient trouvé la mort dans le coffre d'une voiture commerciale. L'accident s'est déroulé sur la départementale 982 reliant Uzès à Arpaillargues.

" Je suis désolé pour les familles, mais je n'étais pas au volant lors de l'accident. Je ne conduisais pas ", avait affirmé le mise en cause en demandant sa libération il y a quelques mois devant la chambre de l'instruction de Nîmes. Une libération qui avait été refusée par la cour d'appel.

" Il y a eu un coup de théâtre dans cette affaire, puisque le conducteur, vous monsieur, expliquez que vous n'étiez pas le conducteur ce soir-là et que le propriétaire du véhicule qui était passager à l'avant a profité de votre inconscience et vos blessures après l'accident pour vous mettre à la place du conducteur ", avait résumé la conseillère de la cour d'appel.

Une curieuse version qui sera au coeur du débat correctionnel ce mardi, à moins qu'il ne change de système de défense, car sa version est mise à mal par l'enquête et les investigations. L'échange entre le conducteur et son passager était impossible vue l'état du véhicule qui a percuté un platane et en fonction de la gravité des blessures des occupants.

Un prévenu qui était déjà connu des forces de l'ordre pour un précédent délit de fuite survenu quelques mois plus tôt sur la commune de Brignon. Là, le même mis en cause avait refusé de s'arrêter de nuit alors que les gendarmes étaient à sa poursuite avec sirène et gyrophare. Il avait percuté le véhicule des gendarmes, puis avait essayé de prendre la fuite en courant. Il était sans permis, sans assurance et sous stupéfiants.

Lors de l'accident mortel du 19 novembre 2017, celui qui est considéré au yeux de la justice comme le conducteur était également sous l'emprise d'alcool et de stupéfiants. La décision du tribunal est intervenue mardi soir et le prévenu a écopé de 7 ans de prison ferme.

Boris De la Cruz

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