Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 21.12.2019 - anthony-maurin - 3 min  - vu 180 fois

SAMEDI TOROS Best of 2019 des ferias de Nîmes

À vingt minutes du paseo, no hay billetes (Photo Anthony Maurin).

Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes et Simon Casas, délégataire des arènes Pentecôte 2019 (Photo Archives Anthony Maurin).

La saison taurine à Nîmes est composée de plusieurs moments forts. Un premier avec l'opération Rendez-vous en Terre d'Aficion, qui jusque ici n'avait pas de temps très fort, une feria célèbre de Pentecôte et une autre, plus intime, pour les Vendanges.

Après la disparition de la Feria de la Primavera en 2005, les arènes n'ont plus vu les toros au mois de mars. Les aficionados des clubs taurins ont bien tenté de faire leur Printemps, une belle réussite qui a déménagé puis qui a été remplacé par Rendez-vous en Terre d'Aficion. En 2020, d'ailleurs, cet événement de pré-saison verra l'arrivée dans son organisation de la novillada de la Cape d'or (Peña Antonio Ordoñez) tout comme une course camarguaise promotionnelle.

Mais passons au cœur du sujet, la feria de Pentecôte édition 2019. Aux corrals, " On pourrait faire deux ferias ", lançait Simon Casas, le directeur des arènes, présent lors de la présentation des toros de sa feria de Pentecôte.

El Rafi (Photo Anthony Maurin).

Vendredi et belle prestation de Thomas Dufau qui coupe la seule oreille de la corrida d'El Torero. Le lendemain après-midi, corrida fleuve avec quatre maestros à l'affiche. Antonio Ferrera, David de Miranda, Roman et Toñete. Corrida longue, très longue mais lors de laquelle les deux premiers ont coupé deux oreilles chacun sur leur premier adversaire de Jandilla. Auparavant en matinée, le Nîmois El Rafi avait remporté sa seconde Cape d'Or lors d'une novillada qui est allée de mas a menos.

Paco Ureña (Photo Anthony Maurin).

Grande corrida le dimanche en matinée. Urdiales, Ureña et Aguado sur la piste face à des Victoriano del Rio. Ureña et Aguado ont fait planer les aficionados par leur art plein de tact et de douceur, de saveurs méditerranéennes et de senteur de romarin. Trois oreilles pour le premier, deux pour le second. Un très joli no hay billetes le 9 juin dans l'après-midi pour le mano a mano entre Sébastien Castella et la superstar péruvienne Andrés Roca Rey. Deux petits trophées pour une course qui s'annonçait pourtant exceptionnelle...

Guillermo Hermoso de Mendoza (Photo Anthony Maurin).

Journée de clôture avec la corrida de rejon en matinée. Comme toujours une pluie de trophées s'est abattue sur la piste des arènes, trois oreilles pour Pablo Hermoso de Mendoza, trois autres pour la Nîmoise Léa Vicens et une queue de mieux pour le fils de Pablo, Guillermo de Mendoza ! Des pavillons blancs pas toujours de bon goût mais la discipline, à Nîmes, exige un tel rendement. Enfin, dernière corrida de cycle, celle de Victorino Martin, un course pour les belluaires et les aficionados a los toros. Aucune oreille et une belle bronca pour affirmer que les toros ne sont pas une science exacte et que la tauromachie est un spectacle vivant !

Corrida de Margé (Photo Anthony Maurin).

Passons à la feria des Vendanges. Lors de la présentation des toros aux corrals, les exemplaires de Robert Margé étaient les plus attendus et qui, justement, ouvraient les festivités un vendredi 13 qui ne faisait peur qu'aux superstitieux. Daniel Luque, qui a entièrement repensé son toreo et qui a estompé une grande partie de son sale caractère, a coupé une oreille à chacun de ses adversaires en montrant de belles choses.

Miguel Angel Perera et son ultime toro, un bicho qui est rentré vivant au toril (Photo Anthony Maurin).

La novillada du samedi matin, une de chez San Sebastian, n'aura pas tenu toutes ses promesses. Les piétons n'ont pas forcé le destin et seul Solalito, le Nîmois qui faisait sa présentation dans ses arènes, a coupé un appendice. L'après-midi, duel de grâce entre un Castella de feu et un Perera de glace. Oublions le passage de Manzanares... Trois oreilles pour le maestro biterrois et un indulto en plus d'un oreille pour un Miguel Angel Perera des grands soirs. Le troisième exemplaire de Garcigrande a eu droit au mouchoir bleu synonyme de vuelta al ruedo à titre posthume. Le dernier de la course, Cazadotes, a été étrangement indulté...

Juan Leal (Photo Anthony Maurin).

Jour de clôture du cycle automnal, dimanche 14 septembre au matin, Ponce, Ureña et Aguado, n'ont rien pu tirer des Victoriano del Rio. Trois artistes pour une course décastée et un seul trophée pour Ponce. Enfin, la corrida de Fuente Ymbro a vu triompher l'Arlésien Juan Leal. D'un engagement totale, le jeune revient fort et assume son positionnement dans les cornes. Trois oreilles pour lui, une seule pour Gines Marin et rien pour Alberto Lopez Simon.

L’année prochaine, la Feria de Pentecôte se déroulera du vendredi 29 mai au lundi 1er juin. La Feria des Vendanges sera quant à elle programmée du 18 au 20 septembre.

Anthony Maurin

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