Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 23.12.2019 - anthony-maurin - 5 min  - vu 775 fois

FAIT DU JOUR Une petite balade aux Halles pour trouver l'inspiration ?

Une vingtaine d'idées de plats pour les fêtes de fin d'année.
(Photo Anthony Maurin).

Les Halles, un lieu de rassemblement et d'inspiration pour les fêtes de fin d'année (Photo Archives Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Vacances ! Nous y sommes, la période des fêtes de fin d'année est lancée. Ripailles et gueuletons vont s'enchaîner, il faut donc alimenter la corne d'abondance en mets délicats afin que tout se passe pour le mieux.

Aux Halles, le ventre de la ville de Nîmes, quelques étaliers vous proposent leurs produits coups de cœur. Trois chacun pour s'assurer une diversité et permettre à tous de trouver son petit bonheur.

Cette petite balade culinaire est aussi faite pour trouver des idées, des compléments, des associations... Pas de recette ni de conseil, juste des produits simples, plus ou moins onéreux, connus ou à découvrir et surtout à partager. Que l'on passe Noël seul, (bien ou mal) accompagné ou dans des conditions spéciales, un bon petit plat réchauffe toujours le cœur ! Voici le plan... Pour les tricheurs.

C'est parti pour le marathon des bons produits !

Commençons par l'allée de la ciboulette parce qu'il faut bien débuter quelque part. Le pain... Ah, le bon pain ! Chez Panissain, vous le trouverez bio et au levain. La boulangerie propose diverses variétés mais aussi du sucré estampillé crocodiles ou fougasse d'Aigues-Mortes.

Les trois recommandations... Pain de seigle pour accompagner les coquillages à 3,70 euros la pièce de 500 grammes. Pain fermier pour le foie gras à 4,80 euros le kilo. Ce pain est polyvalent et peut aussi servir pour le reste du repas. Enfin, le pain d'épices nature, à l'orange, à la figue ou au gingembre à 22 euros le kilo.

Le pain de seigle (Photo Anthony Maurin).

Le pain fermier (Photo Anthony Maurin).

Les pains d'épices (Photo Anthony Maurin).

Forcément, après avoir acheté le pain, on passe à l'apéro. Des classiques, des goûts variés et énormément de choix aux Olives Daniel, allée du safran. Depuis 60 ans, ici, on ne rigole pas avec la bonne boustifaille ! Des anchois aux olives, des brandades aux "écrasés" : si on s'écoutait, le banquier nous en voudrait...

Allez, un peu de brandade à la truffe d'Uzès à 55 euros le kilo, les tapenades d'olives noires ou vertes à 27,80 euros le kilo et les incontournables Picholines (cueillette 2019) à 22,50 euros le kilo.

La brandade à la truffe d'Uzès (Photo Anthony Maurin).

Les tapenades (Photo Anthony Maurin).

Les Picholines édition 2019 (Photo Anthony Maurin).

Rillettes, boudins, pâtés, à la charcuterie artisanale Bruguier vous trouverez. Mais, pour cela, il vous faudra aller allée (oui c'est drôle à dire) du curry. Les filles vous recevront et vous guideront dans vos "achoix", une sorte de mélange entre achats et choix que l'on reconnaît sur les têtes des familles pas encore décidées.

Les commerçantes vous diront sûrement d'essayer le fois gras mi-cuit extra à 155 euros le kilo. Attention, quand ont dit extra, c'est extra ! Ou peut-être que le jambon de Parme grande réserve à 50 euros le kilo fera très bien l'affaire. Pour les amateurs, la saucisse sèche d'Ardèche à 29 euros le kilo fait partie des incontournables.

Le foie gras mi-cuit (Photo Anthony Maurin).

Le jambon de Parme grande réserve (Photo Anthony Maurin).

Saucisse sèche d'Ardèche (Photo Anthony Maurin).

Retournons allée du safran. Oui, lors d'une balade on se perd alors aux Halles, ne prenez pas le GPS, laissez-vous embarquer par vos cinq sens et l'impromptu fera le reste. Rendez-vous à la Poissonnerie Mathieu qui se sert principalement au Grau-du-Roi et à Sète et qui a un choix éclectique.

Comme les produits que l'on peu trouver ici sont délicats, n'hésitez pas à les faire effiler et à les vider. Pour les nôtres, ça devrait aller. Les coquilles Saint-Jacques à 12,90 euros le kilo, le saumon fumé à 25,90 euros le kilo et les crevettes à 17,90 euros le kilo.

Coquilles Saint-Jacques (Photo Anthony Maurin).

Les crevettes (Photo Anthony Maurin).

Le saumon fumé (Photo Anthony Maurin).

Allée du paprika, volailles et gibiers se débusquent à la Maison Puech. Pas besoin de calibre, un simple sac et quelques pièces ou billets suffiront. Même si sur place aucun vendeur n'a pris 30 secondes de son temps pour répondre à ce mini questionnaire, ne soyons pas revanchards !

Avec un peu d'imagination, on regarde la jolie vitrine, on demande aux voisins de file d'attente et on se fait sa propre idée sur la question. Vous pouvez toujours tenter le ballotin de poulet à la châtaigne ou aux cèpes à 18,80 euros le kilo. Une pintade bio de Vendée à 12,30 euros le kilo se fait désirer, mais les les petits cœurs de canards à 4,60 euros le kilo sont tout simplement à croquer...

Le ballotin de poulet à la châtaigne ou au cèpe (Photo Anthony Maurin).

La pintade bio de Vendée (Photo Anthony Maurin).

Les cœurs de canards (Photo Anthony Maurin).

Un peu de verdure rapidement estompée allée du cerfeuil par la boucherie Éden bio. Un petit paradis rougeoyant pour les carnivores affamés. De la belle viande en vitrine et des sourires accueillants derrière le comptoir, ça fait toujours plaisir à voir !

Pour rester dans le local, l'épaule d'agneau des garrigues farcies d'amandes, d'olives vertes et d'un peu d'ail est à 27,95 euros le kilo. Pour celles et ceux qui opteront pour une bonne grosse volaille, le chapon bio effilé est à 22,95 euros le kilo et la dinde bio tout aussi effilée se dégustera pour 20,95 euros le kilo.

L'épaule d'agneau aux amandes, olives vertes et ail (Photo Anthony Maurin).

La dinde et le chapon (Photo Anthony Maurin).

Faites une petit halte fraîcheur chez Manon et Pascal (le très épuré MP), allée du cumin. L'oasis de couleurs chatoyantes vous fera pétiller les yeux. Les fruits mûrs vous enivreront et senteurs mélangées envoûteront vos pensées le temps d'un rêve éveillé.

On redescend sur terre et on profite de la saison pour se passionner brièvement par les cardes de Saint-Rémy-de-Provence à 4,80 euros le kilo. Économiques et au goût inimitable, en plus d'être sympa (surtout pour les mains) à cuisiner, les cadres reviennent à la mode ! Les gourmands pourront se délecter des dattes fraîches bio de Mazafati (Iran) à 4,90 euros la barquette de 250 grammes quand les esthètes choisiront le fruit du dragon (Pitaya de son vrai nom) à 18,90 euros le kilo.

Les cardes (Photo Anthony Maurin).

Les dattes de Mazafati (Photo Anthony Maurin).

Les fruits du dragon pour une table assurément colorée (Photo Anthony Maurin).

Allée du genièvre, arrêtez-vous devant le long étal de la maison Aux Pâtes Fraîches. Depuis plus de 70 ans, un des aliments préférés des Français est ici traité comme un roi. En plus de la boutique rue des Broquiers (où il vous faudra quand même aller jeter un œil), le stand des Halles et très bien achalandé.

En entrée, une raviole au homard (deux si vous préférez la placer en plat) à 3,30 euros la pièce de 65 grammes. Le délice est accompagné de la bisque spéciale confectionnée par la maison avec les jus des homards en pâte. Les ravioles au chocolat à 3 euros les 100 grammes feront sourire la tablée et pourront se marier avec de nombreuses idées. Pour finir, une exclusivité. Un Panettone de chez Tiri, une entreprise italienne qui ne produit que 100 unités par jour. Pour une friandise de saison et d'un kilo, classique, au caramel beurre salé ou au café-chocolat blanc, comptez 43,90 euros.

Les raviole au chocolat (Photo Anthony Maurin).

Les panettones (Photo Anthony Maurin).

Voilà, c'est fini. On s'apprête à sortir et à préparer tout ça quand, oh... Allez, on retourne du côté du safran (oui c'est un running gag fait pour marcher), les odeurs nous font dévier la course lentement folle. Oui, encore un petit détour pour se rendre à la Fromagerie Vergne, une référence dont le maestro revêt depuis peu de col tricolore de Meilleur ouvrier de France. L'équipe est aussi très bien formée et les conseils sont précis et précieux.

Premier coup de cœur, le Remeker XO à 41,95 euros le kilo. Jaune vif (la photo ne lui rend pas hommage), sentant le beurre avec affinage est exceptionnel. Le Brillat Savarin à la truffe à 21,95 euros le kilo devrait plaire aux palais dignes de savourer la tuber mélanosporum mélangée à autre chose et pour finir, au choix car nul n'a su les séparer, un peu de fleur de tête de moine à 7,95 euros ou du Gorgonzola à la cuillère à 7 euros la barquette.

Le Remeker XO (Photo Anthony Maurin).

Le Brillat Savarin à la truffe (Photo Anthony Maurin).

Fleur de tête de moine et/ou Gorgonzola à la cuillère (Photo Anthony Maurin).

Bon appétit et surtout prenez le temps de partager un bon repas... et oubliez les téléphones. Vous verrez, le monde tourne et le temps passe !

Une balade gustative proposée par Anthony Maurin

Anthony Maurin

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