Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 23.12.2019 - anthony-maurin - 3 min  - vu 642 fois

SPÉCIAL FÊTES L'année vue par... Franck Proust

Pendant les fêtes, Objectif Gard vous propose chaque jour à 8h30, un retour sur l'année 2019 et une projection sur 2020 avec une personnalité gardoise.
Franck Proust (Photo Anthony Maurin).

Aujourd'hui, c'est le premier adjoint de la Ville de Nîmes, Franck Proust qui se prête au jeu de l'interview Spécial Fêtes. Les réponses sont à découvrir maintenant !

Objectif Gard : Qui est, selon vous, la personnalité de cette année 2019 ?

Ça peut paraître bizarre mais rien ne se dégage réellement. Je pense plus à Jacques Chirac à travers son décès. C'était une grande figure, un grand Président et une certaine image de la France. Ce n'est pas un hasard si sa mort a engendré autant d'hommages, je revois la queue qu'il y avait aux Invalides, sa fille, courageuse, qui serra les mains comme son père le faisait.  Les Français étaient attachés à Chirac. À Nîmes, il était naturel, au vu des rapports entre Jacques Chirac et Jean-Paul Fournier, de voir quelque chose à son nom et quoi de mieux qu'un parc urbain. Chirac a été le premier à dire que notre planète brûlait et les Pépinières Pichon porteront son nom. L'environnement est important et ce parc aussi.

Quel est l'événement qui a marqué 2019 ?

Deux événements sur deux échelles différentes. J'ai dû, en tant que président de groupe au Parlement européen, faire une intervention après l'incendie de Notre-Dame. On a vu là tout l'attachement des Français à cet édifice. On a vu de l'émotion, de la solidarité, des gens meurtris ou stupéfaits car un bout de la France était en train de brûler... Au Parlement j'avais dit que Notre-Dame était connue partout à travers le monde, que c'était notre identité, un vrai symbole. La levée de fonds a été incroyable et le débat sur la reconstruction aussi. Faut-il rester classique ou la moderniser ? Les Français sont attachés à cette identité. On peut avoir un esprit conservateur mais les Français savent se rassembler dans ces instants, au-delà des mots, la Nation est capable de cela et cela me touche profondément car ça nous donne espoir pour la suite. Les Français savent se rassembler en-dehors de la politique et de la religion.

Un autre événement a été marquant, pour Nîmes. La venue du Tour de France, trois jours durant, une première et une chose que l'on ne reverra pas de sitôt ! C'était phénoménal !

Quelle est la personnalité qui marquera l'année 2020 ?

Plus qu'une personnalité, événement, Jean-Paul Fournier et les municipales. Ça serait hypocrite d'occulter les élections municipales quand je suis élus depuis les années 1980 sous Jean Bousquet. Ça sera un événement majeur pour la vie de la cité. Les équipes seront renouvelées et quelque soit le résultat ça va marquer l'année à venir. Il faut tirer un regard sur ce qui a été fait, on n'est jamais élu sur un bilan, ce qui est important c'est pas forcément le passé... Les gens veulent savoir ce qu'on a à proposer pour les six ans à venir voire plus. Nous arrivons en fin de cycle après ces trois mandats, gouverner c'est aussi prévoir et nos perspectives et visions se fondent sur trois piliers, trois défis. Le défi démographique, le défi économique et le défi environnemental. Les programmes devront y répondre car Nîmes Métropole accueille chaque année 4000 nouveaux habitants. Il faut penser au logement, au transport, à la formation, à l'économie, à l'environnement... C'est un socle qui doit reposer sur ce triptyque mais 2020 sera aussi l'année de l'USAM en Coupe d'Europe, du maintien en Ligue 1 du Nîmes Olympique et du bel Euro de football de l'équipe de France championne du monde qui pourrait faire le doublé.

Anthony Maurin

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