Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 28.12.2019 - thierry-allard - 3 min  - vu 1601 fois

FOURNÈS Argan défend son projet de centre de tri de colis Amazon

Vue d'artiste du projet de centre de tri de colis de Fournès (Photo : Argan / DR)

Le projet de centre de tri de colis du géant du e-commerce Amazon, porté par la société Argan à Fournès, ne fait pas l’unanimité. Comme nous le relations dans ces colonnes, un collectif s’est monté en opposition à ce projet.

Un projet que son porteur, Argan, défend dans un communiqué de presse qui nous est parvenu dans la semaine. Sans surprise, Argan, qui ne cite jamais Amazon, présente le projet comme « très qualitatif, pérenne pour son exploitation et extrêmement respectueux des aspects environnementaux et écologiques et porteur de développement économique pour le territoire Uzège-Pont du Gard et la Région. »

L’entreprise rappelle tout d’abord, sur le choix de la localisation, que « ce terrain avait été rendu constructible pour ce type d’activité depuis longue date et identifié et sélectionné comme une zone de développement économique prioritaire pour le territoire. Sa localisation, à proximité immédiate de la sortie du péage de l’autoroute A9 permet l’accès par les camions à l’arrivée et au départ de ce site sans croiser aucune habitation. » De quoi limiter « au maximum » les nuisances, selon Argan.

Le centre de tri en lui-même, d’une emprise d’environ 30 000 mètres carrés, « est d’une taille classique et raisonnable pour ce type d’activité (de nombreux entrepôts dans la région ont des tailles plus conséquentes) », affirme Argan. Le porteur de projet affirme également que l’accès au site « a été conçu avec de larges voies d’accès et de nombreuses places d’attente Poids lourds dans son enceinte pour éviter tout risque d’encombrement de la voie Départementale. De plus, le Projet prévoit de nombreux aménagements dédiés à tous les types de mobilités. » Sur les critiques concernant l’intégration paysagère, elle a été, d’après Argan, « particulièrement étudiée et a conduit à la plantation de centaines d’espèces locales d’arbres permettant une très bonne intégration dans le paysage. Ainsi depuis la route nationale, la vision future sera nettement améliorée par rapport à la situation actuelle ou un bâtiment existant dont la hauteur importante est actuellement très visible. »

Argan insiste également sur la démarche environnementale de ce bâtiment, qui va être labellisé « avec une certification environnementale ‘BREEAM very good’ garantissant un résultat objectif très vertueux avec par exemple une efficience énergétique et isolation renforcées, des éclairages LED, des utilisations de matériaux de construction recyclés, la récupération des eaux pluviales pour l’entretien des espaces verts, la signature d’une charte verte pour la gestion du chantier, la mise en place de transports en commun, l’utilisation d’énergie renouvelable… » Le bâtiment sera équipé d’une centrale photovoltaïque destinée à l’autoconsommation, qui « aura une puissance de production annuelle de 500 MWH correspondant à la consommation annuelle d’environ 170 foyers. Elle permettra ainsi d’éviter près de 35 tonnes de rejets CO2 par an. »

Concernant l’eau, Argan présente son bâtiment comme « 'transparent’ d’un point de vue hydraulique » et précise que « afin de préserver les infrastructures de traitement existantes de la commune, le Projet prévoit l’installation d’une station 100% autonome de gestion des eaux usées. » L’entreprise rappelle aussi qu’elle mènera des mesures de compensation écologique pendant 30 ans sur 30 hectares propriétés de la commune. « Cet engagement permet de sanctuariser une zone naturelle et son patrimoine avec une garantie du respect de la biodiversité et de la protection d’espèces protégées », ajoute Argan. Il en va de même pour la compensation agricole, qui « comprend 2 volets : l’un prévoit la réhabilitation de 4,5 ha de friches en terres agricoles et l’autre vise à réaliser et financer directement des projets agricoles locaux (installation de systèmes d’irrigation, remise en culture des terres, …). » Il s’agit, souligne Argan, d’une première dans le département.

Enfin, Argan rappelle « la création nette de 200 emplois sur les 5 premières années avec des pics d’activité à certaines périodes (fin d’année). » Argan argue également des « nombreux emplois indirects : pendant la phase construction, avec un appel aux entreprises locales et pour la vie du bâtiment, aux sociétés de maintenance et d’entretien, prestataires de services, commandes de fournitures, besoins de restauration, de logements etc… » et des taxes versées localement.

Th.A

Thierry Allard

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