Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 01.01.2020 - boris-boutet - 2 min  - vu 2917 fois

NÎMES OLYMPIQUE Incidents avec les forces de l'ordre : le point sur les actions prévues par les supporters

Le président de Nemausus 2013 veut des explications (Photos archives Objectif Gard)

Cyril Roure, président de l'association Nemausus 2013, fait le point sur les actions qu'il souhaite mener suite aux incidents avec les forces de l'ordre au retour du déplacement avorté à Marseille. 

Objectif Gard : On vous a quitté samedi dernier lors d'un rassemblement au stade des Costières à l'issue duquel vous évoquiez votre volonté de porter plainte collectivement. Qu'en est-il aujourd'hui ? 

Cyril Roure : Nous nous sommes rendus au commissariat. Ils nous ont expliqué qu'ils ne prendraient que des plaintes individuelles de personnes blessées avec un certificat médical à l'appui. Je sais que le chauffeur de l'un des cars et qu'une femme touchée à la main par une grenade de désencerclement l'ont fait. Pour le reste, les gens ont l'air résigné. De mon côté, j'ai contacté un avocat et j'envisage de porter plainte au nom de l'association contre ces violences policières.

Quel est le but de ces démarches ? 

On ne cherche pas à récupérer de l'argent mais à avoir de vraies réponses des préfectures du Gard et des Bouches-du-Rhône. Pourquoi aucun bus n'a-t-il pu sortir de l'autoroute pour pouvoir aller voir le match dans un bar alors qu'aucun arrêté ne nous l'interdisait ? Pourquoi nous a-t-on suivi jusqu'à nos voitures pour nous gazer au lieu de nous laisser tranquille une fois sortis de l'autoroute à Nîmes-centre ? L'objectif c'est que les deux préfectures s'expriment sur ce qu'il s'est vraiment passé. Nous avons été traités comme du bétail. Je veux savoir pourquoi afin que cela ne se reproduise plus.

Vous avez aussi décidé de boycotter les cinq premières minutes du match aux Costières contre Reims. Pour quelle raison ? 

Pour protester contre le silence du club. Les fans font des sacrifices à longueur de saison pour le supporter partout en France. Alors, dans des moments comme celui-là, on aurait aimé avoir un petit mot de compassion. Au lieu de ça, nous avons l'impression d'être complètement lâchés par le Nîmes Olympique. Alors même si nous savons que les joueurs ont besoin de notre soutien, nous voulons marquer le coup. Mais que les choses soient claires, nous n'empêcherons personne d'accéder à la tribune Sud. Ceux qui veulent rester avec nous et entrer à la 5e minute seront les bienvenus, mais nous ne prendrons personne en otage.

Propos recueillis par Boris Boutet

Boris Boutet

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