Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 08.01.2020 - tony-duret - 2 min  - vu 1426 fois

GARD Un nouveau président et de nombreux combats pour l’association des maires ruraux

De gauche à droite : Guy Manifacier, Sylvain André, Aurélie Génolher et Christian Teissier. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Le 14 décembre dernier, à l’issue de l’assemblée générale des maires ruraux du Gard, le maire de Cendras, Sylvain André, a été élu président de l’association. Avec un bureau en partie renouvelé, le jeune président entend porter la voix des maires des petites communes.

Forte de ses 80 adhérents et des 160 communes touchées par son action (le Gard compte 353 communes, Ndlr), l’association des maires ruraux du Gard (AMR30) repart de plus belle avec l’élection, le mois dernier, de son nouveau président Sylvain André. Pendant près de quinze ans, l’AMR30 avait été « mise en veille jusqu’en 2011 » avant de « renaître de ses cendres », se souvient Christian Teissier, maire de Méjannes-les-Alès et trésorier de l’association dans sa nouvelle configuration. Succédant à Didier Bonneaud, maire de Saint-Étienne-des-Sorts, Sylvain André promet « une gouvernance plus collective ». Il poursuit : « On a un bureau très motivé. On veut lancer une dynamique et tenter de peser dans certains choix de la préfecture ».

Trésorerie, DFCI...

Et les sujets ne manquent pas… « Notre ADN, c’est les services publics de proximité. Il faut à tout prix défendre nos trésoreries. À Cendras comme ailleurs, on a un dialogue quasi quotidien avec les services de la trésorerie. On est vent debout contre cette réforme qui vise à les supprimer », s’inquiète Sylvain André. À ses côtés, le maire de Saint-Sébastien-d’Aigrefeuille et vice-président de l’AMR30, Guy Manifacier, est quant à lui préoccupé par l’avenir des pistes DFCI (défense des forêts contre l’incendie). « Le Département finançait de manière importante le débroussaillement et l’entretien des chemins. Si on perd les financements, on ne va plus pouvoir mettre aux normes les pistes. Et dans même pas dix ans, on court à la catastrophe », craint l’élu qui rappelle le dramatique incendie de Portes en 1985 qui avait ravagé plus de 8 000 hectares de végétation et nécessité l’évacuation d’une vingtaine de hameaux. Un sujet « brûlant » qui sera évoqué en préfecture le 16 janvier prochain.

"On veut faire des communes des coquilles vides"

Autre combat de l’association : l’intercommunalité. Sylvain André précise : « On est allé trop loin sur les agglos. On est pour une intercommunalité choisie » et non subie, comme le déplore Aurélie Génolher, maire de Massillargues-Atuech et secrétaire de l’association. « On a des spécificités et des territoires différents. C’est difficile de tout harmoniser », lance l’élue. « On a ce sentiment qu’on veut faire des communes des coquilles vides », résume Sylvain André qui s’efforce déjà à combattre cette impression.

Tony Duret

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