Elle a envoyé au tribunal correctionnel de Nîmes, ce lundi après-midi, un petit message précisant qu'elle retirait les plaintes déposées contre son compagnon...

Cette jeune femme d'une vingtaine d'années a appelé à plusieurs reprises les gendarmes notamment entre mai et juillet 2019 pour dénoncer son compagnon qui n'avait pas hésité à la gifler et à la frapper. Elle a même reçu des coups au visage. Des blessures attestées par des certificats médicaux.

Le dernier épisode en date est survenu en juillet dernier au domicile du couple, dans un village près de Bagnols-sur-Cèze. Un logement commun qu'elle voulait quitter avec ses affaires suite à une nouvelle agression de son compagnon. Ce dernier est arrivé à ce moment-là. L'homme lui a infligé plusieurs coups sur le visage. Nouvelle plainte et des semaines de séparation avant que le couple ne décide de reprendre la vie commune. Une situation qui a incité madame à retirer ses plaintes, mais ses déclarations et les constations d'enquête restent sur le marbre judiciaire.

"Aujourd'hui nous n'avons aucune explication. Madame n'est pas là et son compagnon n'est pas venu s'expliquer alors qu'il était convoqué, dénonce Antoine Wolff, le substitut du procureur. L'homme violent a été arrêté suite à un mandat de recherches. Le représentant du parquet de Nîmes réclame un an ferme. Le juge Déborah Cohen, qui présidait le tribunal correctionnel de Nîmes ce lundi, a infligé 10 mois au prévenu à cause "de la répétition des faits et de son absence à l'audience".