BAGNOLS/CÈZE Les "manips radio" en grève : « Ça suffit ! »
Ils se présentent comme « les oubliés de l’hôpital public ». Les manipulateurs en radiologie, aussi appelés les "manips radio", du centre hospitalier de Bagnols sont en grève ce mardi.
Une grève soutenue par le syndicat Sud, malgré le fait qu’il n’est pas représenté dans l’établissement, pour « montrer notre solidarité avec le mouvement national (ce mardi est une journée de grève nationale des « manips radio », ndlr) mais aussi pour faire savoir qu’on a de gros soucis au niveau local », explique Cathy Boyer, "manip radio" depuis 29 ans au centre hospitalier de Bagnols.
Elle travaille dans un service de 24 personnes, dont seule une petite partie était présente ce mardi matin dans le froid, devant l’entrée de l’établissement. « Une grande partie des postes sont réquisitionnés », précise l’une des grévistes. Une autre dénonce « un épuisement physique et moral du personnel. Nous sommes en sous-effectifs et nous n’arrivons pas à recruter. » Pour les grévistes, il y a clairement un manque d’attractivité du métier.
Déjà, parce que « personne ne sait ce qu’on fait », lance Magali Foppoli, "manip radio" au centre hospitalier de Bagnols depuis 25 ans. Et ce alors que ces professionnels sont au contact quotidien des patients et font fonctionner les machines. Ensuite parce que, poursuit la même, « notre salaire après 3 ans d’études est de 1 400 euros nets, avec une technicité de plus en plus importante. » Car le matériel évolue, et vite. « L’hôpital de Bagnols est à la pointe de la technologie. Nous avons du bon matériel mais le personnel n’arrive plus à suivre », résume Cathy Boyer.
La jeune femme dénonce également « un glissement de tâches. Nous faisons de plus en plus de choses avec un indice de salaire qui ne bouge pas depuis 15 ans. » Pour améliorer leur rémunération, les grévistes demandent une prime sur l’activité privée réalisée par les radiologues de l’hôpital, comme ça se fait dans d’autres établissements. Mais aussi de bénéficier de la prime annoncée par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et de voir la pénibilité de leur métier reconnue.
Autre souci dénoncé par les grévistes, la multiplicité des horaires : « Nous avons 14 horaires différents plus quatre le week-end. Cette multiplication des horaires nous pose un gros souci », estime Cathy Boyer. Les grévistes demandent une « remise à plat » de ces horaires et en appellent, là-dessus aussi, à leur direction. Et les deux "manips radio" de résumer la situation du haut de leurs 29 et 25 ans de service à Bagnols : « Nous avons eu le temps de voir les choses se dégrader. Ça suffit ! »
Thierry ALLARD
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