Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 28.01.2020 - abdel-samari - 2 min  - vu 1312 fois

NÎMES Violences dans le quartier Pissevin dimanche soir : Jean-Paul Fournier interpelle Emmanuel Macron

Le maire, Jean-pauk Fournier, et son premier adjoint, Franck Proust, ont accueilli les Nîmois sur les marches de l'Hôtel de ville. Photo Objectif Gard

Face aux "actes de criminalité" perpétrés dans la galerie Wagner dimanche soir, Jean-Paul Fournier attend des actes du Président de la République.

Suite aux violences subies par les habitants du quartier Pissevin ce dimanche soir à la Galerie Wagner, Jean-Paul Fournier a interpellé le Président de la République et le Gouvernement.

"L’insécurité répétée que ne supportent plus les habitants de Pissevin et Valdegour comme au Chemin Bas d’Avignon est devenue intolérable dans ces quartiers pourtant classés par le Gouvernement Quartiers de Reconquête Républicaine. Notre municipalité ne veut plus des mots : QRR, Zone de Sécurité Prioritaire, Sécurité du Quotidien ou Groupe Partenarial Opérationnel ; nous attendons des actes, des interpellations et des condamnations sévères" fait savoir le candidat Fournier dans un communiqué.

"Au travers des pouvoirs de police du Maire, la Ville de Nîmes a depuis 2001, fortement investi dans la sécurité du quotidien et la délinquance de voie publique notamment par le biais de la vidéoprotection et de la police municipale. Les événements de ces dernier jours avec l’utilisation d’armes de guerre sont des actes de criminalité qui relèvent exclusivement du pouvoir régalien de l’Etat. Ils sont liés à des trafics d’armes et de stupéfiants bien connus des services de police et de la justice."

Enfin, le premier édile informe avoir échangé avec le Préfet du Gard et son cabinet tout au long de la journée de lundi "afin qu’ils insistent auprès du Ministère de l’Intérieur afin d’obtenir des moyens humains et techniques supplémentaires pour le commissariat de Nîmes qui n’est pas en mesure de répondre aux attentes des Nîmois."

Et d'annoncer avoir saisi le Président de la République "pour que ses effets d’annonces dans le cadre de la « mobilisation nationale pour les habitants des quartiers » (juillet 2018) et les mesures qui les accompagnaient, notamment en matière de sécurité et de cadre de vie, se concrétisent véritablement pour Nîmes dans les meilleures délais. La période électorale qui s’avance ne peut que servir certains qui n’ont de cesse d’utiliser la peur et les discours anxiogènes." 

Abdel Samari

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio