Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 03.02.2020 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 2697 fois

NÎMES Radié de la police, l'ADS affirme qu'il est sur une liste aux élections municipales

(Photo d'illustration/DR)

Il comparaît ce lundi après-midi pour des "appels téléphoniques malveillants réitérés" passés entre le 5 février et le 12 février 2019 à Nîmes. Alors qu'il était adjoint de sécurité (ADS) au centre de rétention administratif de Nîmes, il était soupçonné d'avoir harcelé une ancienne amie.

Cette dernière avait décidé de couper les ponts avec ce jeune homme mythomane qui affirmait avoir 29 ans et être diplômé de Sciences Po. Il avait expliqué à sa douce, rencontrée par le biais d'Internet, qu'il était capitaine de police, avec une maman juge et un père colonel de Gendarmerie... Vous l'avez compris, la belle a rapidement découvert la réalité et a mis dehors ce jeune homme de 19 ans qui s'inventait une vie.

C'est à partir de ce moment-là qu'il a harcelé son ex au téléphone. C'est pour cette raison qu'il se retrouve ce lundi devant une juridiction pénale. Il a été condamné à une amende alors que le vice-procureur Patrick Bottero a réclamé à l'audience 3 mois avec un sursis et une mise à l'épreuve.

Cet ancien ADS a depuis été radié de la police. Lorsque le président l'interrogeait sur son futur, il a affirmé à l'audience qu'il se présentait sur une liste à Nîmes aux prochaines élections municipales du mois de mars. Après une rapide enquête sur les listes des candidats déclarés, impossible pour notre rédaction d'y retrouver son nom. De là à imaginer qu'il a menti aux vrais juges...

Boris De la Cruz

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