L’Observatoire de l’immobilier et du foncier d’entreprise a livré ses chiffres pour l’année 2019. 

Créé en 2007 à l’initiative de Nîmes métropole, qui porte la compétence développement économique, l’Observatoire du foncier d’entreprise a pour but de mieux connaître le marché avant de répondre aux besoins.  Réunie au Colisée de Nîmes métropole, la structure fait état, sur 2019, d’un ralentissement des volumes placés sur le marché des bureaux avec seulement 999 acquisitions neuves contre 11 790 en 2018. 

Les causes ? Une absence d’opérations publiques et également une baisse de demande des utilisateurs, séduits par d’autres territoires. L’an dernier, les deux opérations les plus importantes (supérieures à 1 000 m2) restent le siège social FIC (Fer industrie chauffage)  sur la zone Mitra et la création d’un immeuble au parc Georges-Besse. 

Des bureaux en centre-ville ? 

Plantée entre Montpellier, Marseille et Avignon, Nîmes doit tirer son épingle du jeu. Elle part avec des atouts avec la présence de deux gares TGV, d’un aéroport, d’autoroutes.  Seulement cela ne suffit pas. Les espaces doivent être pensés en corrélation avec les besoins des professionnels qui, n’en déplaisent à certains élus, utilisent encore leurs véhicules et ne peuvent se dispenser de places de parkings. 

« Une réflexion devra avoir lieu sur les zones d’activité économiques, notamment le parc Georges-Besse », commente l’un des chefs entreprise présents. Par ailleurs, les sociétés sont de plus en plus nombreuses à vouloir s’installer en centre-ville pour la qualité de vie offerte aux salariés. Une tendance qui permettrait de revigorer les cœurs de ville en souffrance. Seulement là aussi, il faut penser à la problématique du stationnement. Dépourvu de parking, l’immeuble de bureaux situé derrière la gare peine à se remplir. 

En parallèle, 2019 aura été une année exceptionnelle pour les opérations logistiques avec 123 000 m2 placés de locaux d’activités et d’entrepôts logistiques. À titre d’exemple : l’installation de Waylog à Garons ou de Lidl à CapDelta. Des activités consommatrices d’espaces. Un espace qu’il va falloir repenser et restructurer. Fin 2019, seulement 31 hectares étaient disponibles sur le territoire de Nîmes métropole. 

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com