Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 15.02.2020 - anthony-maurin - 1 min  - vu 551 fois

GARD Deux rendez-vous pour aider les éleveurs camarguais

Taureau de Camargue (Photo Pierre Aubanel)

(photo illustration Ville de Beaucaire) • Picasa

Actuellement en pleine tourmente, les éleveurs camarguais font face à une avenir fuyant. Deux rendez-vous d'importance pour des personnes au plus proche de la terre et de ses enjeux.

Le patrimoine camarguais repose sur l’activité de 120 manadiers répartis en élevages de race Camargue avec la bagatelle de 18 000 taureaux et 15 0000 chevaux. Les manades gèrent avec brio une grande (immense) partie des espaces naturels qui représentent pas moins de 25 000 hectares en comptant la zone de biosphère de Camargue.

C’est sur cette poignée de femmes et d’hommes que repose ce fameux "culte" du taureau qui génère à lui seul près de 30 millions d’euros de retombées sur le territoire. Aujourd’hui les manadiers n’auront jamais été autant en difficultés et les cultures locales en danger.

La cause ? Des prix et des conditions d’assurances imposées unilatéralement et brutalement par Groupama (qui assure 82 manadiers et de nombreux organisateurs de jeux taurins), qui ne peuvent être supportés par les manadiers eux-mêmes. Aujourd’hui, le monde des assurances met ainsi, en tout cas c'est le fond de la pensée des manadiers, les cultures dans un étau face auquel seule une réelle et forte mobilisation citoyenne, professionnelle et politique permettra d’agir.

Et l'action débutera par une grande réunion publique le 17 février à l’auditorium de Fourques à 18h puis, les Assises des Villes de Traditions Camarguaises auront lieu le 21 février à la maison de la vie associative en Arles à 16h.

Anthony Maurin

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