MUNICIPALES Sécurité : à Nîmes, Daniel Richard conjugue prévention et sanction
Bornes SOS, réorganisation de la police municipale ou embauche de médiateurs… Le Monsieur Sécurité du candidat écologiste Daniel Richard, Nicolas Nadal, a dévoilé le programme de la liste en la matière.
La course à l’échalote, très peu pour Nicolas Nadal. Ce lundi, le colistier socialiste spécialisé dans les questions de sécurité, n’a pas promis de hausse des effectifs de la police municipale. Des promesses qui, a contrario, ont été faites par plusieurs de ses adversaires aux élections municipales après les fusillades début février dans le quartier populaire de Pissevin.
Offices municipaux et bornes SOS
« Avec plus de 160 policiers municipaux, Nîmes est l’une des villes les mieux dotées de France », constate Nicolas Nadal. Idem pour les caméras de vidéosurveillance, « on examinera les demandes en cours, mais l’urgence et la nécessité ne sont pas là. » L’urgence pour ce pompier syndiqué depuis 20 ans chez Sud, c’est « une réorganisation des moyens. »
« Aujourd’hui, il y a 30 policiers municipaux sur le terrain qui couvrent toute la ville », déplore le quadragénaire, « il faut alléger les tâches administratives des agents pour qu’ils soient plus présents sur le terrain.» Le colistier propose également de créer un office de la police municipale à la gare, à Pissevin et au Chemin-Bas. « La mairie sait où sont les problèmes et n’agit pas ! », tacle-t-il.
Sous le regard approbateur de sa tête de liste, Nicolas Nadal propose aussi la mise en place de borne SOS, avec contact visuel et auditif, « pour permettre à une personne d’appeler immédiatement les secours. On pourrait installer ce type de borne près des Jardins de la Fontaine et de la gare. »
Prévention : le retour des médiateurs
À en croire le candidat Daniel Richard, la répression n’est pas le seul levier d’action pour tordre le cou à la délinquance. La liste propose le retour des médiateurs (sans donner de chiffre sur le nombre d'embauche, NDLR) : « il y a 20 ans, lorsque je suis devenu pompier, on était souvent agressés dans les quartiers. Avec nos médiateurs, ce taux a largement diminué », témoigne Nicolas Nadal.
Ainsi, les incivilités et autres délits puiseraient leurs racines dans « les problèmes de chômage, d’éducation et du manque de lien social ou de services publics. On le voit, le climat social est de plus en plus tendu », commente la liste pour qui précarité rime aussi avec insécurité.
CM
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