Un homme, âgé de 40 ans, est jugé ce mardi après-midi au tribunal correctionnel de Nîmes pour avoir détourner des fonds. En 2017, il avait inventé le décès de son fils pour récolter de l'argent auprès de la communauté musulmane.

L'affaire avait suscité à l'époque une grande indignation et l'homme avait été arrêté par des personnes qui avaient participé à cette cagnotte de solidarité afin, croyaient-ils, d'organiser un enterrement au Maghreb. Le mis en cause, qui comparaît libre, est poursuivi devant la juridiction pénale pour " escroquerie avec appel au public pour collecter des fonds d'entraide humanitaire ou sociale du 30 mars 2017 au 1 avril de la même année".

A l'époque de ce terrible mensonge, il était sous contrôle judiciaire depuis trois ans pour une précédente escroquerie. Il avait dépouillé sa compagne, une commerçante Nîmoise qui avait fait faillite après cette relation. Le suspect a été interpellé début avril 2017 par des personnes des quartiers de Pissevin et de Valdegour à Nîmes avant d'être remis aux policiers.

Cet homme avait inventé la mort de son fils auprès des fidèles des mosquées de Nîmes et des personnes de confession musulmane. Il expliquait que son enfant avait été victime d'un chauffard qui avait pris la fuite au quartier du Chemin Bas d'Avignon. Des mensonges qui devaient lui servir pour soutirer de l'argent auprès des fidèles. Le faux papa se plaignait de ne pas pouvoir financer les funérailles de son petit garçon. Les gens se sont mobilisés, puis ont versé des fonds, avant que l'escroc ne soit démasqué et arrêté par des victimes de l'arnaque. Au moment de son arrestation il lui était reproché d'avoir soutiré près de 3 000 euros.