Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 26.03.2020 - thierry-allard - 2 min  - vu 1519 fois

CORONAVIRUS Dans le Gard rhodanien, des soignants se mobilisent et lancent une plateforme

Photo d'illustration OG

Devant la situation inédite de crise sanitaire due au coronavirus covid-19, des soignants de ville du Gard rhodanien, à Villeneuve et ses alentours, ont décidé de se mobiliser.

Les infirmiers Arnaud Renevey et Peggy Renevey-Gayraud, l’anesthésiste Marjorie Meyer, le médecin généraliste Georges-Louis Compère et la médecin radiologue Monique Nouvel, installés sur ce bassin de population qui représente 70 000 habitants, ont tout d’abord mis sur pied un réseau de communication territorial des soignants à travers un groupe What’s App baptisé « Réseau santé ville (pro) ». Dédié au personnel soignant, ce groupe a pour but d’établir des liens et une solidarité entre ses membres, mais aussi de s’organiser au mieux.

Par ailleurs, le soignants lancent une plateforme citoyenne covid-19, qui a pour but « une prise en charge efficace par contact téléphonique permettant de suivre au mieux les situations. » En amont de cette plateforme, une régulation téléphonique est proposée. Les médecins pourront leur confier plusieurs groupes de patients qui seront suivis par téléphone par un bénévole soignant, deux fois par jour pendant dix jours.

L’idée est aussi de détecter les éventuels cas à tester, et les patients à orienter directement soit vers leur médecin, soit vers le Samu. L’idée est de désengorger le Samu et permettre aux médecins traitants de bénéficier d’une surveillance de leurs patients atteints par le coronavirus ou suspects de l’être.

En aval de la plateforme, Les soignants bénévoles assureront donc le suivi des patients par téléphone, histoire de soulager les médecins traitants durant dix jours. « Le but de cette démarche, citoyenne et bien entendu bénévole, est de conseiller, rassurer et prévenir les patients du canton, précise l’équipe de soignants à l’initiative du dispositif. Nous ne souhaitons pas nous substituer au 15, au 18, ou aux médecins de ville. »

Thierry Allard

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