Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 05.04.2020 - marie-meunier - 1 min  - vu 9696 fois

CORONAVIRUS La CGT du Gard demande la mise à l’arrêt immédiate des activités non essentielles

(Photo d'illustration)

"Les employeurs et l’État seront à la fois responsables et coupables des décès dus à leur cupidité au détriment de la santé des salariés !!!" Les mots sont forts en entame du communiqué de l'union départementale CGT du Gard, totalement soutenue par l'union locale CGT du Gard rhodanien. Elle demande à ce que l'ensemble des activités non-essentielles du département soient mises à l'arrêt immédiatement.

"Nous constatons une opposition farouche au confinement de la part de certains employeurs n’ayant pourtant pas d’activités essentielles", relate l'union départementale, qui mentionne que le département, comme le pays, n'est pas en capacité de produire "des masques, des respirateurs, des gants..."

La CGT du Gard soulève aussi "la contradiction" qui est "de laisser les entreprises fonctionner à la condition qu’elle fournissent du matériel de sécurité pour leur salariés alors que l’ensemble des métiers essentiels et vitaux dans la période (personnels et soignants dans les hôpitaux et dans les EHPAD, aides à domicile, infirmières libérales, salariés du commerce, du transport...) manque terriblement de masques FFP2 , de

gants etc."

L'union départementale craint que la situation n'altère l'efficacité du confinement et empire le débordement des soignants. Et de conclure : "Le chef de l’État a baptisé justement la situation du mot de guerre. Les employeurs agissant pour éviter un confinement total (seul efficace pour enrayer ce virus) et les autorités de l’État qui le leur

permettent, seront responsables et coupable de «crimes de guerre». La CGT ne l’oubliera pas et

agira pour le faire reconnaître devant les juridictions compétentes."

Marie Meunier

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