Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 07.04.2020 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 672 fois

DES NOUVELLES DE… L’élue et professeure, Caroline Breschit

En cette période de confinement, Objectif Gard continue de parler politique. Du lundi au vendredi à 18h30, retrouvez le portrait d’un ou d’une élu(e) confiné(e). État d’esprit, mode de vie et point sur les dossiers… Restez connectés !
La conseillère départementale Caroline Breschit (Photo : droits réservés)

Confinée chez elle, l'élue d'Aimargues et conseillère départementale du canton éponyme, Caroline Breschit (Photo : droits réservés)

Élue d’opposition à Aimargues, conseillère départementale Les Républicains et professeure au lycée Mermoz de Montpellier… Confinée, Caroline Breschit a un quotidien bien rempli. 

C’est une élue « hyper optimiste » que l’on retrouve à Aimargues, son fief. Confinée à son domicile, la conseillère départementale (Les Républicains) profite de cette période pour prendre des nouvelles de ses proches : « J’appelle ma famille, mes amis. Aujourd’hui nous avons des moyens modernes », explique-t-elle.

Des Municipales en crise sanitaire

Récemment, Caroline Breschit, 58 ans, est devenue grand-mère : « C’est la quatrième fois ! », s’enthousiasme la jeune mamie d'un « bébé confinement» Du coup, pas le temps de s’apitoyer sur son sort politique. Le 15 mars, au soir du premier tour des Municipales, l’ex-première adjointe au maire d'Aimargues a essuyé une défaite.

Maire depuis 12 ans, Jean-Paul Franc a été élu avec 56,4% des voix contre 43,5% pour Caroline Breschit. « Je suis très posée par rapport à ça », soutient la perdante qui s’adonne toutefois à un petit calcul : « M.Franc a été élu avec 1 270 voix et une abstention de 46%. Cela signifie qu’il n’a été élu qu’avec 27% des inscrits. Toute victoire est donc très relative. » En pleine crise du coronavirus, certains électeurs Aimarguois ont préféré rester chez eux.

Si avec 53,6%, la participation n’est pas mauvaise pour ce village de 5 700 habitants, en 2014 ce taux était de 72%.  « Les choses sont forcément faussées », rétorque Caroline Breschit. Comme à Clarensac, Val d'Aigoual, ou encore Anduze, la candidate déposera-t-elle un recours devant le tribunal administratif ? « Une ordonnance du 25 mars a étendu le délai pour porter un recours jusqu’à juin. D’ici là, on verra. À chaque jour suffit sa peine », répond l’intéressée. 

Pas de vacances pour elle et ses élèves

Et sa peine, pour l’instant, c’est surtout de pouvoir assurer la continuité pédagogique de ses élèves. Ancienne employée du milieu médico-social, Caroline Breschit a passé un master en droit et finances publiques pour devenir professeure. Enseignante depuis maintenant deux ans, elle s’occupe de deux classes de 36 lycéens STMG (Sciences et technologies du management et de la gestion) à Jean-Mermoz, à Montpellier. 

Plutôt qu'échanger des mails, Caroline Breschit préfère avoir ses élèves régulièrement au téléphone : « On reste environ un quart d’heure. Mes jeunes jouent vraiment le jeu. D'ailleurs, ça renforce les liens entre les profs et leurs élèves mais aussi entre l’équipe pédagogique », avance l'enseignante. Comme quoi le confinement n’a pas que des désavantages... C’est d’ailleurs cette équipe pédagogique qui a souhaité continuer à travailler pendant les vacances de Pâques. 

« Travailler à distance est moins intense qu’au lycée, il faut donc poursuivre les efforts à l'approche du Bac », reconnaît Caroline Breschit. Un bac qui se déroulera en contrôle continu, a annoncé le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. De même qu'en cas de déconfinement, les cours pour les lycéens auront lieu jusqu’au 4 juillet. Des mesures auxquelles la professeure et (surtout) élue Les Républicains est particulièrement attentive.

Coralie Mollaret 

coralie.mollaret@objectifgard.com 

Coralie Mollaret

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