Comme plusieurs communes dans le Gard (*), à l'entame de la deuxième semaine de confinement Beaucaire a instauré un couvre-feu de 22h à 5h du matin via un arrêté préfectoral. 

À Beaucaire, un couvre-feu a été instauré depuis le lundi 23 mars pour renforcer les mesures de confinement imposées par le Gouvernement afin de lutter contre l'épidémie du coronavirus. Entre 22h et 5h du matin, les habitants n'ont donc plus le droit de sortir de chez eux sauf pour raison médicale ou professionnelle. Les policiers nationaux de Beaucaire-Tarascon et les policiers municipaux beaucairois ont pour mission de faire respecter cette nouvelle règle.

À quelques exceptions près, les diverses communications de la Ville sur les mesures de confinement et de couvre-feu semblent avoir été entendues par les administrés. Entre le lundi 23 mars et le jeudi 2 avril, les policiers municipaux, désormais habilités à verbaliser les contrevenants, ont dressé une soixantaine de contraventions pour non-respect du couvre-feu.

Certains individus sont des multirécidivistes et risquent donc une peine de six d'emprisonnement ainsi qu'une amende de 3 750 euros. Jeudi soir dernier, Objectif Gard a suivi les équipes de la police municipale sur le terrain aidées par les effectifs de la vidéosurveillance.

Le couvre-feu, en immersion avec les policiers municipaux de Beaucaire

Violences sur la police municipale, une femme incarcérée. La passagère d'un véhicule qui circulait dans la nuit du dimanche 5 au lundi 6 avril vers 4h, a été placée en garde à vue, puis incarcérée après son passage au parquet de Nîmes. Elle sera jugée ce mardi 7 avril pour menaces, outrages et violences sur des policiers municipaux de Beaucaire. Pour (re)lire l'article d'Objectif Gard, cliquez ici.

Stéphanie Marin

* Nîmes, Bagnols-Sur-Cèze, Alès, Vauvert, Saint-Gilles, Saint-Ambroix, Pont-Saint-Esprit.