Crise sanitaire oblige, le fast-food a fermé ses portes le 14 mars. Toutefois depuis début avril, le drive a repris du service avec paiement sans contact.  

La crise du Covid-19 et les mesures de confinement ont mis un coup d'arrêt à l'activité des restaurants et fast-foods. Souvenez-vous, le 14 mars, le Gouvernement a ordonné la fermeture de tous les établissements recevant du public, non essentiels à la vie quotidienne.

« Toutefois l’État nous a donné la possibilité de réouvrir le drive avec paiement sans contact et respect des mesures barrières. On s’est alors posé la question de ce que l’on pouvait faire et comment », explique Ivan Roty, gérant du KFC franchisé de la rue de l’Archipel à Nîmes ainsi que de ceux d'Arles et d'Alès.

Poursuite de l'activité sous Covid-19

En France, 80 KFC sont concernés par cette réouverture partielle. « Il a fallu adapter notre service », poursuit le gérant, « nos effectifs ont été réduits avec pas plus de huit salariés par service. » Le restaurant franchisé est ouvert de 12h à 21h (soit avant le couvre-feu de 22h). Il présente une carte réduite, dit assurer le respect de la distanciation sociale ainsi que la désinfection des surfaces toutes les 30 minutes. À noter que le drive est interdit aux piétons et deux roues. À l’entrée, plusieurs livreurs Uber Eats sont postés, dans l'attente de recevoir des commandes…

Les paiements se font uniquement par carte bleue, en sans contact. « Le midi, nous avons souvent des gens qui travaillent. Pour le soir, je ne sais pas... », relève Ivan Roty. Reste une énigme : que doit indiquer le client sur son papier lorsqu’il vient commander à emporter au KFC ? « Très honnêtement, là-aussi je ne sais pas », avoue Ivan Roty, établissant le parallèle avec la réouverture d’autres enseignes, notamment de jardinage…

CM

Coralie.mollaret@objectifgard.com