Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 23.04.2020 - corentin-corger - 2 min  - vu 3718 fois

FAIT DU JOUR En vidéo : Gérants de bars et restaurants, impatients de remettre le couvert

Matéo, qui devait ouvrir un restaurant mexicain, Hubert Ratel patron de "La Grande Bourse" et Bertrand, gérant de "La Tchatche" (Photo Romain Cura)

Découvrez notre Fait du jour en vidéo consacré aux gérants de bars et commerçants touchés de plein fouet par le confinement. Avec une activité totalement à l'arrêt depuis le 14 mars dernier, ces trois chefs d'entreprises nîmois que nous avons rencontré sont forcément inquiets par cette situation inédite. 

Cela fait plus d'un mois que les "commerces non essentiels" sont fermés. Une formule employée par le gouvernement qui comprend notamment les bars et les restaurants. Un secteur d'activité totalement à l'arrêt qui subit donc de plein fouet ce confinement. Nous sommes allés à la rencontre de trois gérants nîmois aux profils différents pour savoir comment ils subissaient les conséquences de cette crise inédite.

Hubert Ratel, gérant de deux bars et un restaurant : "Le Goeland", "La Grande Bourse" et "Chez Hubert", situé en face les arènes de Nîmes. Ce chef d'entreprise compte une trentaine de salariés en chômage partiel et constate que : "depuis un mois et demi, on ne fait que payer." Même si les clients ne passent pas plus la porte, les charges continuent de tomber et doivent être payées. Ce dernier peut compter sur sa trésorerie pour passer le cap, ce qui n'est pas forcément le cas des plus petites structures.

Comme celle de Bertrand, patron de la "Tchatche", rue Saint-Antoine, qui malgré les aides de l'État et de la Région s'inquiètent pour la survie de son entreprise. Notre troisième témoin devait quant à lui ouvrir un restaurant mexicain, "El Mariachi", le 10 avril où il a investi près de 25 000€ de travaux. Hormis les salaires, le jeune homme doit effectuer plusieurs règlements comme s'il avait ouvert. Pour s'en sortir, il a demandé à son propriétaire d'annuler le loyer de mai. Il a surtout envie d'ouvrir le plus rapidement possible : "envie et surtout besoin !"

Ces gérants comptent sur le soutien financier des banques et des assureurs pour se sortir de cette mauvaise passe. Mais également de la Ville de Nîmes pour retrouver de l'attractivité au moment du déconfinement et mettre en place des animations pour suppléer la Feria de Pentecôte et le Festival de Nîmes, annulés.

Corentin Corger

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